Le vice-secrétaire général du Mouvement du Jihad islamique, Mohammad al-Hindi, a affirmé aujourd’hui mardi que « le poids stratégique d’Israël a commencé à diminuer à tous les niveaux ».
Al-Hindi a ajouté, dans une interview avec la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen, que « l’équilibre des pouvoirs est en train de changer dans le monde », notant que » les USA ne sont pas à leur meilleur et Israël ne peut pas dominer la région ».
Il a souligné « qu’il existe aujourd’hui de nouvelles règles », soulignant que « la réponse iranienne est un premier avertissement adressé à « Israël ».
Et de poursuivre : « les crimes d’Israël à Gaza et en Palestine sont couverts par l’Occident et y participent », expliquant « qu’une nouvelle phase commence à prendre forme, et elle nécessite un recalibrage ».
Al-Hindi a noté que « les USA ne veulent pas d’une guerre régionale, surtout en cette année électorale », estimant que « Gaza est la région la plus douloureuse pour Israël, et elle a brisé l’image de l’occupation, car la confrontation est entre factions qui fabriquent leurs armes malgré le siège ».
Il a ajouté que « le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, veut entraîner la région dans la guerre, mais en même temps il parle d’une réponse ferme qui ne mène pas à une guerre régionale, alors comment compte-t-il agir ? »
Il a indiqué : « Les Américains et les Israéliens veulent récupérer les prisonniers au prix le plus bas possible, mais la question des prisonniers est la carte gagnante entre nos mains », ajoutant » la carte qui a été présentée au nom des médiateurs est une carte israélienne par excellence, et une partie de la terminologie utilisée est trompeuse ».
Al-Hindi a estimé : « La résistance a présenté sa réponse et sa position était claire, à savoir que le retrait est essentiel et qu’il pourrait être progressif, et par le biais d’un cessez-le-feu progressif », notant « qu’ Israël est obligé de payer un prix pour la transaction en raison de son échec sur le terrain ».
Il a affirmé : « Nous avons encore du temps jusqu’à ce qu’Israël réalise qu’il doit en payer le prix », soulignant que « la dissuasion israélienne a pris fin avant l’Iran ».
Et de conclure : « Israël est confronté à un véritable dilemme et ses options sont limitées, son image s’est affaiblie, tout comme son poids stratégique, et de nombreux pays reconsidéreront leurs calculs après la fin de la guerre ».
Source: Médias