Les États-Unis participent à un ultime effort diplomatique visant à empêcher la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens pour les crimes qu’ils ont commis à Gaza depuis le 7 octobre, c’est ce qu’ont rapporté les médias israéliens.
D’après l’analyste Ben Caspit du site Walla, Netanyahu est « sous un stress inhabituel » face à la perspective d’un mandat d’arrêt contre lui et d’autres Israéliens par le tribunal de l’ONU à La Haye, ce qui constituerait une détérioration majeure du statut international d’Israël.
Il mène une « pression téléphonique incessante » pour éviter un mandat d’arrêt, en se concentrant particulièrement sur l’administration du président américain Joe Biden.
Pour sa part, l’analyste Amos Harel de Haaretz a indiqué que le gouvernement israélien travaille en partant du principe que le procureur de la CPI, Karim Khan, pourrait cette semaine émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef d’état-major de l’armée Herzi Halevi.
Les États-Unis, qui comme ‘Israël’ ne font pas partie des 124 pays ayant signé le Statut de Rome de la CPI, sont déjà engagés dans l’effort pour bloquer ces mandats d’arrêt, ont également indiqué les médias israéliens.
Dans sa dernière déclaration publique sur la guerre, Netanyahu a affirmé que les prochaines décisions de la CPI pourraient créer un « dangereux précédent ».
Rappelons que depuis le 7 octobre environ 35000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont tombés en martyre suite aux bombardements israéliens visant les quartiers résidentiels, les hopitaux, les écoles, les mosquées et les églises.