Les familles des prisonniers israéliens ont manifesté, ce jeudi, pour exiger un accord d’échange avec la résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
Au cours du mouvement de protestation, des femmes et des familles de prisonniers israéliens se sont rassemblées devant le siège du Premier ministre d’occupation Benjamin Netanyahu à Al-Qods occupée et ont brandi d’immenses photos de leurs enfants, a rapporté la 12ème chaîne israélienne.
De même, les familles des prisonniers et des colons ont bloqué l’autoroute Ayalon dans les deux sens à Tel Aviv.
Les familles avaient menacé d’intensifier leurs protestations lors de l’étape suivante, car « Israël » n’a pas réussi à conclure un accord d’échange avec la résistance palestinienne dans ces moments décrits comme « décisifs ».
Et d’ajouter : « si un accord sur l’échange de prisonniers ne parvient pas à être conclu, cela sera dû à des considérations politiques », selon le journal israélien Haaretz.
Les familles ont expliqué que « les mesures d’escalade incluraient l’assiégement de la Knesset ainsi que le ministère de la Sécurité avec un million de personnes », soulignant « qu’aucun des responsables ne pourra entrer ou partir sauf par hélicoptère ».
La guerre israélienne contre la bande de Gaza se poursuit depuis environ 7 mois sans atteindre les objectifs déclarés. Depuis cette date, les familles des prisonniers israéliens poursuivent leur mouvement de protestation contre le gouvernement d’occupation, appelant au retour de leurs enfants et à les épargner des bombardements de l’armée israélienne contre la bande de Gaza ».
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1163 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Au moins 35500 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.