Le Hamas a proposé qu’un « gouvernement non-partisan doté de compétences nationales dirige Gaza et la Cisjordanie après la guerre », a indiqué ce vendredi Hossam Badran, un membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinien.
Ce gouvernement devra également « tracer la voie vers des élections générales » et ne souffrir « d’aucune ingérence extérieure », a-t-il précisé.
Cette proposition intervient alors que des négociations indirectes sont toujours en cours à Doha et au Caire entre ‘Israël’ et le Hamas sous l’égide du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis en vue d’un arrêt des combats à Gaza et d’un échange de prisonniers.
Un dirigeant du Hamas a néanmoins déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat que la proposition de ce gouvernement non-partisan avait été présentée « avec les médiateurs ».
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1163 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Plus de 38000 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.