Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil exécutif du Hezbollah, a déclaré ce vendredi 12 juillet, lors d’un événement à l’occasion de la commémoration du deuil de l’Achoura au Liban-Sud, que les Israéliens vivent désormais dans le « cauchemar (…) d’une confrontation avec le Liban », saluant le fait que désormais l’équilibre des forces avec l’occupation israélienne était établi grâce à des frappes « aériennes » menées du côté libanais de la frontière.
Depuis le 8 octobre 2023, le Hezbollah a revendiqué un grand nombre de frappes menées sur des positions de l’occupation israélienne au moyen de drones, qui parviennent régulièrement à percer les défenses et les systèmes de surveillance de l’entite sioniste.
Parmi ces frappes, le Hezbollah a notamment revendiqué une « attaque de drones piégés » jeudi sur un site du nord de la Palestine occupée, à Kabri, qui a tué un réserviste israélien.
« Les Israéliens se noient dans un océan de peur et vivent dans le cauchemar d’une confrontation avec le Liban », a déclaré M. Kaouk.
Évoquant sa « fierté », il s’est félicité que « tout au long de l’histoire, les avions israéliens ont bombardé nos villes et profané notre ciel, mais nous sommes arrivés au jour où des aéronefs libanais mènent également des frappes aériennes le long de la frontière », en référence aux drones d’assaut du Hezbollah. « Les Israéliens sont désormais exposés (…) », a-t-il ajouté.
Cheikh Kaouk a par la suite souligné que c’est « le terrain, et non les communications et déclarations politiques » qui peuvent forcer l’entité sioniste à accepter un cessez-le-feu, insistant que le Hezbollah « maintiendra sa coordination avec le mouvement Hamas tant qu’un accord pour un cessez-le-feu n’a pas été atteint ». Le Premier ministre israélien, Benjamin « Netanyahu a perdu la guerre, et il ne veut pas perdre son gouvernement », a soutenu le cheikh.
Mercredi, le secrétaire général, Sayed Hassan Nasrallah, avait affirmé soutenir la position du Hamas dans les négociations indirectes avec ‘Israël’ pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, répétant une énième fois la position du Hezbollah selon laquelle en cas d’accord, les attaques cesseraient depuis le sud du Liban. Les négociations indirectes ont repris cette semaine au Qatar pour tenter d’avancer vers un cessez-le-feu et un accord sur un échange des prisonniers.