Le Média militaire des Brigades al-Qassam a fait exprès d’indiquer que l’engin antipersonnel utilisé dans l’embuscade d’al-Faraheen 2, dont les scènes ont été publiées avant-hier, a été fabriqué par les résistants de la Brigade de Khan Younès.
Une source au sein bras militaire du Hamas a souligné que l’engin, nommé « Sajjil », a été fabriqué à partir des restes de bombes israéliennes non explosées et contient 750 éclats d’obus. Sachant que c’est la troisième fois, pendant la guerre en cours contre la bande de Gaza, que la résistance publie des informations confirmant la poursuite de la fabrication d’armes et d’engins explosifs. Dans les deux fois précédentes, des images des Qassam montraient les combattants de la résistance fabriquant un grand nombre d’engins « Fedayin Action ».
Le Média militaire des Brigades Al-Qods a également publié des scènes similaires, y compris la fabrication d’engins de type « Saqib ».
L’engin utilisé dans l’embuscade d’al-Faraheen, qui a tué et blessé environ 5 soldats israéliens, a été planté dans une zone située à l’extrémité (de la bande de Gaza), déclarée par l’armée ennemie comme zone tampon. Elle avait commencé il y a quatre mois à la traiter comme étant sécurisée pour ses soldats.
Dans les scènes que la résistance a présentées, un résumé a été fourni sur la forme d’un conflit qui ne pouvait être affectée par la durée de la guerre.
Alors, qu’en est-il pour l’embuscade d’al-Faraheen ?
L’embuscade qualitative est basée sur trois éléments : le premier est le commandant qui la planifie astucieusement et anticipe le prochain mouvement de l’ennemi, le deuxième est le combattant qui a assez de courage pour avancer vers les zones les plus dangereuses et planter un engin explosif, et le troisième est l’outil utilisé, qui n’était rien d’autre qu’un engin très simple, apparemment fait de structures métalliques pour des boîtes de conserve vides, de matériaux explosifs, obtenus par les combattants de la résistance à partir d’une bombe israélienne non explosée, et de grandes quantités de fragments de métal.
Ainsi, la résistance veut dire que les éléments nécessaires pour poursuivre le travail de résistance dans la bande de Gaza ne peuvent s’épuiser avec la poursuite de la guerre, et que le pari selon lequel elle atteindra le stade de l’épuisement logistique est rendu caduque par une grande quantité de dynamisme et d’expérience pour tirer parti des capacités les moins disponibles pour mener à bien des opérations audacieuses et douloureuses en termes de pertes.
Il convient de mentionner que les statistiques publiées par les médias israéliens indiquent que depuis le début de la guerre, Gaza a été bombardée avec environ 100 000 tonnes d’explosifs, dont 5% qui n’ont pas explosé. Ce qui signifie que cinq mille tonnes de matériaux explosifs sont toujours présentes dans la bande de Gaza, et qu’une grande partie d’entre elles seraient arrivées aux mains de la résistance.
Si la fabrication d’un engin anti personne ou de l’obus al-Yassin 105 ou de la bombe « Fedayin Action » ne nécessite pas plus de 5 kilogrammes de matériaux explosifs, alors la confiscation d’un seul missile de 500 kilogrammes suffirait pour produire 100 obus ou engins explosifs, si les dépôts de la résistance, qui ont été approvisionnés en armes depuis environ 15 ans de dur labeur, sont déjà à court d’armes.
Traduit par notre rédaction du journal al-Akhbar.
Source: Médias