Les Brigades al-Qassam du Hamas ont revendiqué les tirs de deux missiles M90 sur Tel Aviv et se périphéries, assurant qu’ils constituent « une riposte aux massacres israéliens contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza et les déplacements forcés de notre peuple ».
Une source des Brigades a assuré pour la chaine qatarie que les deux projectiles ont été tirés depuis « une zone où sont stationnés des véhicules de l’armée ennemie ».
Selon la radio militaire israélienne, les missiles ont été tirés depuis la région de Bani Soheila à Khan Younes, à un kilomètre et demi seulement du point de concentration de la division 98 de l’armée d’occupation.
La chaine de télévision israélienne 13 a assuré que des explosions ont été entendues à Tel Aviv.
L’armée israélienne a assuré que les deux missiles ont visé Grand Tel Aviv, sans que les sirènes d’alerte ne retentissent et que l’un d’entre eux s’est abattu en face de la région de Gush Dan.
Par la suite elle a déclaré que l’un des missiles s’est écrasé au large de Tel Aviv et le second n’a pas franchi les frontières.
Des médias ont indiqué qu’un missile a pu traverser une distance de 90 km depuis Khan Younes, ce qui constitue un exploit sur le plan de la conscience pour le Hamas.
Média militaire des Brigades al-Qassam a par la suite diffusé les images de la préparation de ces deux missiles et de leur tir.
Le missile M90 avait été médiatisé par le Hamas dans une vidéo intitulée « Tel Aviv va bruler… Al-Qods sera libérée », publiée le 8 décembre dernier.
Ce projectile d’une portée de 90 km peut transporter une tête explosive de 50 kg.
Le stock des Qassam ne s’est pas épuisé
Selon l’analyste militaire d’al-Jazeera, Hatem Karin al-Falahi, l’un des messages importants de ces tirs est qu’il sape les allégations selon lesquelles le stock balistique de longue portée des Qassam s’est épuisé. Un second message d’après lui est que les Qassam ont recours à ce type d’armes selon leur vision de la gestion de la guerre.
« Ceci démontre que l’armée d’occupation israélienne a échoué dans ses tentatives d’empêcher les tirs de ces missiles en dépit des incursions terrestres continues depuis plusieurs mois », a-t-il ajouté. D’autant que les tirs ont été opérés depuis une zone où sont présentes des forces d’occupation.
Selon Falahi, un autre échec transparait de ces tirs est celui des systèmes Dôme de fer n’ont pu les intercepter et des systèmes d’alerte précoce qui n’ont pas fait retentir les sirènes.
L’expert militaire s’est dit surpris de la réussite de ces tirs en dépit des technologies israéliennes déployées liées aux satellites et des drones de reconnaissance.
Source: Divers