CNN a fait la lumière sur le déplacement du vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohammed ben Salmane aux États-Unis.
La coopération sécuritaire et militaire entre Riyad et Washington aurait été à l’ordre du jour des deux parties américaine et saoudienne.
Au cours de sa campagne électorale, le candidat Trump avait parlé de la baisse du soutien de Washington à Riyad, assujettissant son maintien à une coopération plus marquée de l’Arabie saoudite dans la lutte contre Daech. Mais une fois que le président républicain a gagné les élections, il est revenu sur sa décision.
L’intervention militaire de l’Arabie saoudite au Yémen et l’implication des États-Unis dans cette guerre auraient également été à l’ordre du jour des discussions entre les responsables américains et saoudiens.
« Mohammed ben Salmane aurait tenté de convaincre les Américains de vendre à Riyad de nouveaux équipements militaires », a-t-on appris de CNN.
Ahmed Ali Ibrahim, expert des questions saoudiennes, s’est attardé sur ce sujet, en disant notamment :
« L’Arabie saoudite entend acheter des F-35 américains. »
Cela intervient alors que les États-Unis ont seulement accepté de vendre des F-35 à « Israël » et que Washington s’était auparavant opposé à la vente de cet avion de combat de cinquième génération à certains pays du Moyen-Orient.
Avec PressTV