Le chef démissionnaire du renseignement militaire israélien (Aman) a demandé « pardon » aux colons, le mercredi 21 août, pour n’avoir pas su les protéger contre l’attaque du Hamas le 7 octobre, selon une vidéo de l’armée d’occupation israélienne.
Le général de division Aaron Haliva est le premier responsable israélien civil ou militaire en fonction le jour de l’opération Déluge d’Al-Aqsa qui a pris ‘Israël’ totalement par surprise, à demander pardon.
« Le 7 octobre […] en ce jour amer et sombre qui pèse sur mon coeur, ma conscience et mes épaules chaque jour et chaque nuit depuis lors, et qui pèsera jusqu’à mon dernier jour, nous n’avons pas été à la hauteur de notre serment sacré », a déclaré l’officier lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs au quartier-général de l’Aman, à Herzliya, dans le centre de l’entité sioniste.
« Des excuses ne répareront rien…, mais il faut que cela soit dit: en mon nom et au nom de toute la branche du renseignement, je demande pardon », a-t-il ajouté, avant de céder ses fonctions au général de division Shlomi Binder.
L’armée d’occupation avait annoncé en avril que le général Haliva avait demandé à être démis de ses fonctions en invoquant sa « responsabilité » pour l’échec de son service à empêcher l’attaque du 7 octobre, et que l’état-major avait accepté qu’il « prenne sa retraite […] une fois son successeur nommé ».
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a jamais présenté formellement d’excuses pour l’incapacité de son gouvernement et de l’appareil sécuritaire du pays à empêcher l’opération de la Resistance palestinienne contre les colonies de l’occupation.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1163 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Plus de 40.200 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.