Le vice-président du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, a affirmé, le jeudi 5 septembre, l’adhésion de son mouvement à ce qui avait été convenu dans l’annonce du président américain Joe Biden et à la résolution du Conseil de sécurité concernant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Il a déclaré : « Le mouvement n’a besoin d’aucun nouveau document ou proposition, de quelque parti que ce soit », ajoutant que « l’occupation doit être forcée de mettre en œuvre ses engagements ».
Il a souligné la nécessité pour tout accord d’inclure « une cessation de l’agression, un retrait total de la bande de Gaza, y compris de l’axe de Philadelphie et du terminal de Rafah, en plus du retour des déplacés dans leurs foyers librement et sans aucune inspection. Ainsi que du secours de notre peuple, de la reconstruction de Gaza, et d’un accord d’échange des prisonniers ».
Al-Hayya a refusé de « revenir à la case départ ou de tourner dans un cercle vicieux d’une manière qui permettrait d’atteindre les objectifs du Premier ministre de l’occupation, Benjamin Netanyahu ».
Il a réaffirmé le rejet de son mouvement des « atermoiements de Netanyahu afin d’échapper à la nécessité de parvenir à un accord d’échange de prisonniers ».
Il a en outre appelé l’administration américaine à abandonner son « parti pris aveugle » envers l’occupation et son « soutien illimité à ce gouvernement fasciste israélien » et à contraindre l’occupation d’exécuter ce qui a été convenu et approuvé par le mouvement Hamas sur la base du projet de Biden.
M.Al-Hayya a également promis à la Résistance et aux Palestiniens de rester fermes dans les négociations, afin de « répondre aux espoirs de notre peuple », saluant « l’héroïsme et la volonté de la Résistance ».
Et de souligner : « Nous n’accepterons aucun accord qui légitimerait une présence israélienne sur une quelconque partie de Gaza ou qui ne garantirait pas les droits de notre peuple », réitérant la détermination du Hamas à ne pas céder sur ces points.
Le président américain Joe Biden a affirmé que « Netanyahu ne déploie pas suffisamment d’efforts » pour parvenir à un accord sur la libération des prisonniers israéliens détenus à Gaza, depuis le 7 octobre 2023 ».