Les experts en droit international ont souligné le caractère aléatoire des explosions des Pagers au Liban et l’interdiction imposée aux pièges, soulignant que cela « pourrait s’inscrire au rang de crimes de guerre », selon le site américain The Intercept.
Dans ce contexte, l’ancien conseiller juridique du Département d’État américain, Brian Finucane, a affirmé : « Si Israël est derrière cela, il y a des questions difficiles auxquelles il faudra répondre, et il en va de même pour le gouvernement américain car il fournit un soutien militaire important ».
Brian Finucane a estimé que « le droit de la guerre interdit l’utilisation de dispositifs notamment des objets portables et inoffensifs conçus et construits spécifiquement pour des objectifs civils de contenir des matières explosives », soulignant que « Israël et le Liban ont accepté cette interdiction, qui était ajouté à la loi en 1996 ».
Finucane s’est demandé « si la modification des Pagers ou des talkies-walkies avec des matières explosives viole les normes de la loi ».
The Intercept a indiqué que « les attaques par l’explosion d’appareils de communication sans fil ont fait 37 victimes, dont une fillette de 9 ans et un garçon de 11 ans, en plus de plus de 3 000 blessés ».
Le site internet a rapporté que les médecins de l’hôpital de Beyrouth ont affirmé que « de nombreux blessés ont perdu la vue et ont dû être amputés de membres ».
Des talkies-walkies explosifs ont provoqué plus de 70 incendies dans des maisons et des magasins à travers le Liban, ainsi que plus d’une douzaine de voitures et de motos, selon le site.
Source: Médias