Le numéro un du mouvement yéménite Ansarullah sayed Abdel Malek Badreddine al-Houthi a condamné ce samedi les attaques terroristes israéliennes perpétrées via les appareils de communication pendant cette semaine et les raids israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth.
« Les crimes israéliens contre le Liban sont une attaque de masse contre les gens et un crime de génocide contre des milliers de Libanais », a-t-il déclaré lors d’une intervention télévisée en commémoration de la révolution du 21 septembre, en commentant les explosions imputées à l’entité sioniste des bipeurs Pagers et les talkies-walkies les mardi et mercredi dernier, puis le raids israéliens de vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth qui ont causé la mort de 70 prsonnes et blessé des milliers, selon le ministère libanais de la Santé.
« Cette orientation agressive, barbare et sauvage de l’ennemi israélien montre chaque jour et avec chaque crime que c’est un ennemi avec lequel il n’y a aucune solution que de s’en débarrasser », a-t-il affirmé.
« L’ennemi israélien constitue une menace réelle pour toutes les sociétés humaines », a-t-il assuré.
Sayed al-Houthi a en outre salué le Hezbollah et le front de soutien du Liban au peuple palestinien estimant que « son rôle est très important et très influent », rappelant qu’il mène une confrontation vigoureuse et chaude avec l’ennemi depuis des décennies.
« Hezbollah a consenti des sacrifices énormes et malgré ceci il est resté ferme , stable et a développé ses capacités militaires et sa structure organisationnelle », a-t-il ajouté.
Selon lui, la bataille du Hezbollah au Liban et des Brigades al-Qassam du Hamas) et des Brigades al-Qods « ne forme qu’une seule bataille ».
« Ce dont les moudjahidines croient au Liban, en Palestine et partout dans notre oumma est que cet ennemi israélien disparaitra certainement et qu’il est une entité temporaire »
Et sayed al-Houthi de conclure : “ L’ennemi israélien, de par sa barbarie, ses crimes, sa corruption, sa tyrannie, et le danger qu’il constitue à l’humanité entière ne peut perdurer ».