Suite à l’attaque iranienne contre des sites et des bases israéliennes dans le cadre de l’opération Promesse Juste 2 mardi soir, les responsables américains et britanniques se sont empressés de confirmer leur ferme engagement de leur pays envers la sécurité d’Israël et que leurs forces ont joué leur rôle dans la prévention de l’escalade et dans le soutien à Israël pour faire face efficacement à l’attaque ».
Dans ce contexte, l’analyste militaire le colonel Simon Diggins, s’adressant à la chaîne britannique Sky News, a estimé que « les États-Unis et le Royaume-Uni se trouvent dans une situation très critique dans le conflit au Moyen-Orient ».
Ils étaient tous deux impliqués dans la défense d’Israël contre un barrage de missiles iraniens la nuit dernière, une position que le colonel Simon Diggins a qualifiée de » tout à fait appropriée ».
Alors que l’analyste militaire a affirmé qu’il y aurait « une grande réticence à s’engager dans des opérations offensives », ajoutant : » les USA et la Grande-Bretagne ne soutiendront pas Israël dans le lancement d’attaques directes contre l’Iran, et par conséquent, elles sont dans une situation très critique ».
Le ministère britannique de la Défense a annoncé hier que « deux avions de combat de la Royal Air Force et un avion de ravitaillement en vol ont participé à la protection d’Israël ».
Le gouvernement britannique a indiqué que, compte tenu de la nature de l’attaque, « les avions n’ont attaqué aucune cible, mais ils ont contribué à empêcher une nouvelle escalade ».
Alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a affirmé qu’un message a été envoyé aux États-Unis via la Suisse après l’opération de missiles, comprenant un avertissement contre l’ingérence de tout tiers, ajoutant : « Nous avons averti à Washington que notre prochaine réponse serait plus sévère en cas d’attaque contre nous ».
L’entité sioniste prépare sa riposte après les frappes de l’Iran
Après les tirs de missiles de l’Iran sur « Israël », dans la soirée du mardi 1er octobre, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou menace de répliquer.
« L’Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix », a déclaré le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans un message vidéo, diffusé après les tirs iraniens.
« Le régime iranien ne comprend pas notre détermination à nous défendre et à faire rendre des comptes à nos ennemis », a-t-il ajouté.
» Nasrallah (ne l’a pas compris) et apparemment il y a à Téhéran des gens qui ne le comprennent pas. Ils vont le comprendre » , a également menacé Benyamin Netanyahou en ajoutant : « Nous nous en tiendrons à ce que nous avons fixé : celui qui nous attaque, nous l’attaquons ».
« L’Iran n’a pas tiré la leçon », a, de son côté, écrit sur le réseau social X (ex-Twitter) le ministre israélien de la Guerre, Yoav Gallant, ajoutant : « Celui qui attaque l’État d’Israël paie un lourd tribut ».
Le ministre des Affaires étrangères de l’entité occupante : Guterres est une personne indésirable
Le ministre israélien des Affaires étrangères d’occupation, Yisrael Katz, a affirmé aujourd’hui mercredi que le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, est persona non grata en « Israël » et « qu’il sera empêché d’y entrer ».
Katz a indiqué sur son compte X que cela s’inscrit dans le contexte de la réponse de Guterres à l’attaque iranienne contre « Israël » et « qu’il ne la condamne pas clairement », estimant que « cela fait partie de sa politique anti-israélienne depuis le début de la guerre ».
Selon le journal israélien Haaretz, deux hauts responsables israéliens doutaient que Katz ait le pouvoir d’empêcher Guterres d’entrer en » Israël », et l’un d’eux a déclaré : » Ce n’est qu’un geste visant à créer des tensions ».
Guterres appelle à la fin de l’agression israélienne contre le Liban
À son tour, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré aujourd’hui mercredi que « les incendies qui font rage au Moyen-Orient se transforment rapidement en enfer », ajoutant que « la situation au Liban est préoccupante et va de mal en pis ».
Guterres a critiqué les forces israéliennes qui lancent des frappes aériennes continues dans diverses régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, ajoutant : « Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les violations systématiques du droit humanitaire international, car le temps presse ».
Guterres a annoncé « qu’ Israël a rejeté une proposition des États-Unis et de la France et a reçu le soutien d’autres pays pour un cessez-le-feu qui permettrait la tenue de négociations ».
Il a ajouté que « le moment est venu de mettre un terme aux hostilités au Liban, ce qui ouvrirait la voie à des efforts diplomatiques en faveur d’une paix durable », soulignant que « le moment est venu de mettre fin au cycle dégoûtant d’escalade qui conduit les peuples du Moyen-Orient directement dans l’ abîme ».
Source: Médias