Les médias israéliens ont rapporté ce samedi matin que six drones sont entrés depuis le Liban et l’un d’entre eux a touché un bâtiment à Césarée, au nord de Nataniya au sud de Haïfa.

Certains médias israéliens ont rapporté que le bâtiment est proche de la demeure du Premier ministre israélien Benjamin Netayahu, d’autres ont dit que c’est son lieu de résidence. La censure militaire israélienne a imposé l’interdiction de publier des informations relatives à ce bâtiment. Le quotidien israélien Yediot Ahronoth a indiqué que le drone a survolé une distance de 70 km depuis le Liban et a touché un bâtiment à Césarée. selon lui, le bureau de Netanyahu refuse de préciser où il se trouve.

Le porte-parole de l’armée d’occupation a déclaré qu’un drone a été tiré en direction de la maison du Premier ministre à Césarée mais ni lui ni son épouse n’y étaient présents.

Un blogueur israélien Ron Cohen qui dit habiter dans le même quartier que celui de Netanyahu a assuré que ce dernier et son épouse se trouvaient dans leur maison à Césarée, indiquant que les sirènes d’alerte ont retenti 30 secondes avant que leur bâtiment ne soit touché. Selon lui, ses doutes sont étayés par l’arrivée immédiate d’une force importante des gardes personnels de l’appareil de protection présidentiel et de forces de soutien des unités spéciales de la police chargées des évacuations et de l’atterrissage de trois hélicoptères sous la protection d’avions de chasse.

La Résistance islamique n’a pas encore revendiqué ces tirs de drones.

Des images relayées sur les réseaux israéliens ont montré un drone manœuvrer au côté d’un hélicoptère israélien qui semblait être à sa recherche puis le surpasser. C’est le drone soupçonné d’avoir frappé à Césarée

Les sirènes d’alerte ont retenti en même temps dans la région Geliloth au nord de Tel Aviv, où trouve la base qui abrite le centre principal de l’Unité 8200, chargé des renseignements, du signal et des cyberattaques, ont constaté des médias israéliens.

Elles ont aussi retenti à Krayot, Haïfa, Akka, Nahariyya, par crainte de drones infiltrés depuis le Liban, et des habitants ont fait état de brouillage sur le système de localisation GPS dans la région de Tel Aviv.

Il est aussi question ce matin selon ces médias qu’une roquette s’est abattu à Tabarayya (Tibériade).

Par ailleurs, des images ont montré un feu causé par un drone qui s’est écrasé sur le village Emek Hefer, situé à proximité de Khadeyra (Hadera) et de Netanya au centre de l’entité. Avant l’occupation de la Palestine, ce village s’appelait Wadi al-Hawarith.

Selon l’armée d’occupation, 55 roquettes ont été tirées depuis le Liban en direction du golfe de Haïfa et de la Galilée occidentale, dont 20 entre 10 :22 et 10 :23. Certaines ont été interceptées.

Les sirènes d’alerte ont retenti à Zar’it, Aven Menahem, Shtula, Shomera, Yara‘un, Ber’Am et Dovev en Galilée occidentale, à Safed et son entourage, à Akka (Acre) et son entourage, à Krayot au nord de Haifa…

Opérations dans la nuit de vendredi à samedi

Dans la nuit de vendredi à samedi, la résistance a rendu compte de 2 opérations : des salves de roquettes contre des attroupements de militaires ennemis dans la position Malikya et à Jal al-Deir au nord de la colonie Avivim.

La Résistance islamique en Irak a fait état « d’un tir de drone sur une cible au nord de la Palestine occupée ».

À 10 :30 ce matin, elle a revendiqué des salves de roquettes de grande taille, sur Krayot au nord de Haïfa en riposte aux agressions israéliennes contre les civils.

À 10 :50, elle a rapporté 3 opérations aux barrages de roquettes de grande taille sur des attroupements de militaires de l’ennemi dans les colonies de Shlomi, al-Bassa, et sur la base militaire Nasher.

21 opérations de vendredi

Le vendredi 18 octobre, la Résistance islamique  afait fait état entre 1 :00 après minuit et 23 :48, de 21 opérations anti israéliennes.

La plupart ont visé des groupements de militaires soit dans les villages libanais limitrophes soit dans les colonies limitrophes : Aïta al-Chaab (01 :10), Kafarkela (01 :10), la ville occupée de Safed (07 :00), la colonie Zar‘it (14 :50), Kafarkela (15 :15) et (16 :15), dans la caserne Shlome (16 :45), dans la périphérie de la localité libanaise Aïta al-Chaab (18 :20)

Certaines opérations ont été réalisées contre des bases ou casernes israéliennes : la base Zevolon (07 :00), la caserne Yoav dans le Golan syrien occupé, la position Ras al-Naqoura au sud-ouest du Liban (14 :55), et la base Filon à Rush Pina à l’est de Safed.

A 21 :20, elle a fait état de tir d’obus guidé contre un char israélien dans la périphérie de la position Abad.

Dans la soirée, La résistance a fait état de tirs de 4 opérations dans le cadre de ses opérations spéciales baptisées « Khaybar » « en riposte aux agressions de l’ennemi israélien contre les villages du sud Liban », toutes à Haïfa et ses alentours. Elles comprennent de salves de roquettes contre Krayot au nord de la ville occupée de Haïfa, puis un barrage « de roquettes spécifiques » contre la ville de Haïfa, de même contre la base principale de défense aérienne Kiryat Eliezer à l’ouest de Haïfa, puis « un escadron de drones d’assaut » contre la base Ein Sherem au sud-est de Haïfa (23 :45).

Vendredi, le porte-parole de l’armée d’occupation a déclaré qu’un officier de réserve de l’unité d’assistance opérationnelle (5111) de la brigade Golan et 3 soldats de l’Unité Magellan de la brigade des commandos ont été grièvement blessés dans les combats au sud du Liban dans la nuit de jeudi à vendredi.

A 23 :45, la résistance a assuré avoir tiré un barrage de roquettes sur la ville de Safed également en riposte aux attaques ennemies israéliennes contre les civils ».

Selon les médias libanais, les raids ennemis israéliens aériens ont bombardé entre 18 :00 et 24 :00 du vendredi 34 villages et localités libanaises au sud du Liban ainsi que dans la Bekaa et le Hermel. Les tirs de pilonnages d’artillerie ennemis ont frappé les villages Kafarchouba, Qawzah, Houla, Aïta al-Chaab et Hadatha

Source: Divers