Les médias américains ont révélé mardi que quelques jours après la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines, les grandes lignes de sa politique étrangère sont devenues claires et reposent sur la confrontation avec la Chine, le soutien à « Israël » et la pression sur l’Iran.
L’agence américaine Bloomberg a affirmé que « la nomination attendue de Marco Rubio au poste de secrétaire d’État, la nomination de Mike Waltz au poste de conseiller à la sécurité nationale et d’Elise Stefanik au poste d’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU ne laissent pas beaucoup aucun doute sur la politique étrangère de Trump ».
L’agence a souligné que « les trois personnes, ainsi que le vice-président élu J.D. Vance, sont de fervents critiques du gouvernement de Xi Jinping en Chine, qui a imposé des sanctions à Rubio à deux reprises, et Waltz l’a décrite comme la plus grande menace pour les États-Unis. »
Trump s’est également engagé à imposer des droits de douane allant jusqu’à 60 % sur les produits chinois, ce qui pourrait détruire le commerce entre les deux plus grandes économies mondiales.
Trump fera probablement pression sur « Israël » pour qu’il mette fin à sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban, mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’il fasse écho aux critiques de l’administration de Joe Biden en ce qui concerne le nombre de morts civiles ».
Bloomberg a indiqué que « Trump a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de faire ce qu’il doit faire en ce qui concerne l’Iran et les groupes qui le soutiennent, mais le soutien à la campagne de pression maximale contre l’Iran a peut-être diminué parmi les États du Golfe qui le soutiennent en essayant d’améliorer leurs relations avec Téhéran ».
L’agence a également expliqué que « la Maison Blanche de Trump tenterait d’élargir les accords d’Abraham conclus sous sa première administration, qui ont conduit à la normalisation des relations entre Israël et de nombreux pays arabes. Cependant, l’Arabie saoudite a suggéré que pour adhérer à ces accords, il devait y avoir un mouvement significatif vers la création d’un État palestinien ».
La nouvelle administration devrait rechercher des solutions rapides aux conflits au Moyen-Orient et en Ukraine, Rubio soutenant des négociations qui pourraient conduire Kiev à céder des territoires à la Russie.
Bloomberg a souligné que « l’objectif ultime des États-Unis d’Amérique est de se concentrer sur l’ennemi n°1, à savoir la Chine ».
Source: Médias