Le conseiller du guide suprême de la République islamique d’Iran a rencontré vendredi à Beyrouth les principaux dirigeants du Liban, troisième visite de soutien d’un haut responsable iranien depuis le début de l’offensive terrestre israélienne contre le Liban.
Lors d’un point presse à Beyrouth, après avoir rencontré le chef du Parlement Nabih Berri, Ali Larijani a déclaré : » Nous sommes pour tout ce que les autorités du Liban et la résistance libanaise pourraient accepter ».
Larijani a dit « espérer une solution prochaine aux souffrances du peuple libanais. »
« Nous cherchons des solutions. Nous soutenons la nation libanaise en toute circonstance », a-t-il précisé, accusant l’entité sioniste d’entraver toute sortie de crise.
Questionné sur ceux qui reprochent à l’Iran d’avoir abandonné le Hezbollah dans sa guerre face à Israël, M. Larijani a répondu : « Vous prenez les blagues trop sérieusement, qui a dit ça ? Nous soutenons la résistance en toute circonstance », en référence au mouvement pro-iranien.
Larijani a également rencontre le Premier ministre intérimaire Najib Mikati qui a assuré que « le gouvernement libanais accorde la priorité a la cessation de l’offensive israélienne contre le Liban et l’exécution à la lettre de la résolution 1701 sans modification ni interprétation contraire à son contenu et ses implications ».
Pour sa part Larijani a assuré que son pays soutenait la résolution 1701 et l’élection d’un président sur lequel les Libanais pourraient s’entendre ».
Ce dispositif stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de la Finul doivent être déployés à la frontière sud du Liban, mitoyenne du nord de la Palestine occupée.