43 partis et personnalités influentes en Syrie ont publié un communiqué dans lequel ils ont exprimé leur position des dernières évolutions sur la scène syrienne.
Ils ont condamné « les récentes agressions israéliennes de grande envergure contre la Syrie, l’occupation de territoires syriens et la destruction des capacités de l’armée syrienne. »
Qualifiant cette offensive de « menace imminente », ils ont dénoncé le silence de la communauté internationale et ont demandé aux Etats arabes qui « veillent à l’unité de la Syrie, de faire face à l’agression israélienne contre le sud syrien par tous les moyens voire de dépêcher des forces arabes qui empêchent cette occupation ».
Ils ont réclamé « l’application de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, pour organiser le processus politique interne, afin qu’il concorde avec la nouvelle réalité qui nécessite la participation des toutes les forces syriennes nationales de l’intérieur, à l’instar des partis nationaux, des forces de la société civile et des personnalités influentes et actives ».
Evoquant le discours prononcé par le chef de Hayat Tahrir al-Sham, Abou Mohamad al-Jolani, alias Ahmad al-Charaa, ces forces ont estimé qu’il « a insisté sur l’unité des territoires syriens, la préservation des institutions étatiques, le non-sectarisme de l’État syrien, l’interdiction de l’incitation sectaire, le caractère sacré du sang syrien, la cessation des combats sur tout le territoire syrien, la préservation de la sécurité et de la paix civile et la préservation des libertés ».
Elles ont toutefois souligné que « tout cela nécessite une mise en application pratique par des mesures claires et annoncées, pour dissiper les craintes et les inquiétudes de la population, dues à certains abus et pratiques qui se sont déroulés dans différentes régions, et qui contredisent le discours déclaré ».
Des médias ont rendu compte de liquidation extrajudiciaires qui ont été commis par certains groupes de l’opposition armée, notamment contre des hommes de la communauté alaouite.
Le 9 novembre, le commandement général de l’administration des opérations militaires en Syrie, tribune qui dirigeant les groupes armés, avait déclaré avoir arrêté des milliers de personnes qui portaient des armes et incitaient à la haine communautaire.
Source: Média