Alors que le Mouvement de résistance islamique, Hamas, a documenté la remise des prisonniers israéliens d’une manière qui lui convenait, refusant de répondre aux demandes de l’occupation israélienne d’empêcher le déploiement de ses éléments, en plus du redéploiement de la police dans toute la bande de Gaza dès les premières heures de la première phase du cessez-le-feu. Des voix israéliennes en colère et effrayées se sont élevées.
Yossi Yehoshua, analyste militaire au journal israélien Yedioth Ahronoth, a écrit : « Il n’y a pas d’alternative à l’autorité à Gaza. Gaza, c’est le Hamas, et le Hamas, c’est Gaza ».
Il a ajouté : « Il est peut-être temps d’adopter la proposition de Trump et de parler d’une évacuation volontaire de Gaza. Il n’y a pas d’alternative à l’autorité à Gaza. Gaza, c’est le Hamas, et le Hamas, c’est Gaza, et je ne vois pas de solution. »
L’analyste militaire du Yedioth Ahronoth a exprimé sa crainte de la Cisjordanie, la considérant comme « le plus grand danger pour les Israéliens ».
« Tulkarem est à un mètre de Kafaruna. Ils ont des bataillons organisés, comme le bataillon de Jénine et le bataillon de Tulkarem. Nous nous réveillons le matin au son d’une sirène, qui dure trois ou quatre heures, à une distance de pas plus de 3 km « , a-t-il souligné.
Il a noté : « Dans notre conscience d’Israéliens, nous devons comprendre que la possibilité que le 7 octobre se produise est plus tangible ici, et c’est très dangereux ».
De son côté, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré jeudi que « les images en provenance de Gaza confirment que ce qui s’est passé jusqu’à présent n’est pas une victoire complète, mais plutôt un échec complet ».
Il a affirmé que « cet accord d’échange est sans précédent et que le gouvernement israélien a choisi de prendre la voie de la soumission ».
De son côté, le chef du parti Israël Beiteinu, Avigdor Lieberman, a déclaré que « les images en provenance de Gaza prouvent que nous devons nous en séparer pour toujours ».
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, n’a pas caché son inquiétude face à cette scène : « Nous sommes préoccupés par le prix que nous payons dans le cadre de l’accord, malgré notre joie face au retour des prisonniers ».
Jeudi, la résistance palestinienne a remis 3 prisonniers israéliens à la Croix-Rouge, dans le cadre du troisième lot de la première phase de l’accord d’échange de prisonniers du déluge d’Al-Aqsa, en plus de 5 travailleurs thaïlandais.
Des foules de gens se sont rassemblées sur les deux places de reddition, au nord et au sud de la bande de Gaza, devant la maison du leader martyr Yahya Sinwar à Khan Yunis, où les drapeaux de la résistance ont été hissés.
En échange des prisonniers israéliens, l’occupation a libéré aujourd’hui 110 prisonniers palestiniens de ses geôles, dans le cadre des opérations d’échange stipulées dans l’accord de cessez-le-feu.
Source: Médias