Des citoyens de diverses régions libanaises se sont rassemblés, ce dimanche matin, aux entrées des villes du sud du Liban limitrophes de la Palestine occupée, pour soutenir leur peuple dans la libération de leurs villages dont l’armée israélienne ne s’est pas retirée, malgré l’expiration du délai, selon l’accord de cessez-le-feu.
Les habitants du sud, postés aux entrées des villes frontalières en contact avec les forces d’occupation, ont appelé leur mouvement d’aujourd’hui : Le Dimanche du retour 2.
Le correspondant d’Al-Manar a affirmé que « des foules de citoyens se sont rassemblées à Deir Mimas, où un certain nombre de tentes ont été installées dans la ville, au sud du Liban ».
Notre correspondant dans la ville de Yaroun a rapporté que « les forces d’occupation ont tiré des balles et des bombes pour tenter de dissuader les habitants d’affluer vers la ville ».
Dans la ville d’Aitaroun, les habitants sont entrés dans les différents quartiers de la ville alors que l’ennemi israélien s’en est retiré, après avoir tenté ce matin d’effrayer les habitants et d’imposer de facto leur présence en déplaçant un char Merkava du côté qui relie la ville d’Aitaroun jusqu’à la ville de Blida.
Les bulldozers de l’armée libanaise ont poursuivi leur travail de retrait des barrières et ont ouvert des routes à l’intérieur de la ville, en plus de nettoyer certaines des routes qui mènent de cette barrière à la place publique, qui a connu une ambiance festive.
Le peuple a scandé des slogans rejetant l’occupation et affirmant son adhésion à la résistance et aux options de résistance, en réponse au martyr Secrétaire général, Son Eminence Sayyed Hassan Nasrallah.
Dans la ville de Mays al-Jabal, une femme du sud, a rejeté au micro d’Al-Manar les appels de certaines forces internes à normaliser les relations avec l’occupation, déclarant : « Comment pouvons-nous normaliser les relations avec ceux qui occupent nos terres ? et tuer nos enfants ? »
La situation dans la ville de Kfar Kila
Dans le même contexte, les habitants sont entrés dans la ville de Kfar Kila, après s’être rassemblés depuis tôt le matin à l’entrée de la ville de Deir Mimas, en vue d’y entrer pour la libérer de l’occupation israélienne. L’ennemi israélien était toujours stationné avec ses véhicules dans cette zone, ce qui empêchait les habitants d’y entrer.
L’ennemi a également tiré des rafales de coups de feu sur l’une des caméras venues couvrir l’événement sur place, et installée sur le toit d’une des maisons détruites, sans faire de blessés, dans une tentative de terroriser les habitants ou quiconque qui voulait venir dans cette région.
Les habitants de Baalbek, dans l’est du Liban, sont venus soutenir les habitants du sud. Un citoyen de Baalbek a déclaré à Al-Manar : « Nous sommes venus soutenir notre peuple dans le sud ».
Aux abords de la ville de Maroun al-Ras, les habitants de cette ville se sont rassemblés face à l’armée ennemie sioniste, stationnée sur la même route sur laquelle les habitants se rassemblaient, à une distance de 50 mètres.
Depuis l’expiration du délai pour le retrait israélien du Sud-Liban, le 26 janvier 2025, les habitants du Sud-Liban entrent dans leurs villages en brandissant les bannières de la résistance, malgré les attaques israéliennes.
Les forces d’occupation israéliennes continuent de violer la résolution 1701 et l’accord de cessez-le-feu, notamment dans les villages situés en première ligne. Hier, samedi, le correspondant d’Al-Manar a rapporté que les forces d’occupation ont incendié un certain nombre de maisons dans les banlieues d’Aitaroun, Rab Thalathin et Adayseh.
Le correspondant d’Al-Manar dans le sud a déclaré qu’un hélicoptère de l’occupation a largué une bombe sur un bulldozer qui travaillait à récupérer les corps des martyrs dans le centre de Taybeh, dans le district de Marjeyoun.
Source: Médias