L’indice annuel des marques nations ‘Nation Brand Index’ (NBI) 2024 place ‘Israël’ à la 49e position de son classement, selon les données publiées le mardi 4 février par l’entreprise NBI, ont rapporté les médias israéliens.
L’indice des marques nations mesure la réputation des pays sur différentes thématiques. Cette étude, réalisée entre juillet et août 2024, s’appuie sur les réponses de 40 000 personnes interrogées dans 20 pays représentant environ 70% de la population mondiale.
Le classement NBI, établi chaque année depuis 2005, évalue la perception des pays selon six critères : politique et gouvernance, culture, population et société, exportations, immigration et investissements, et tourisme.
Le Japon occupe la première place, suivi de l’Allemagne et de l’Italie. Le top 10 comprend également la Suisse, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, la Suède, l’Australie et la France.
L’enquête révèle qu’une majorité écrasante des personnes interrogées ne souhaite pas acheter de produits israéliens, créant de facto un boycott des entreprises opérant sous pavillon israélien.
L’image d’Israël comme « nation start-up » semble s’éroder, le pays étant moins bien classé que des pays européens développés et même que les Émirats arabes unis en matière de perception technologique.
L’étude souligne également une forte hostilité de la génération Z envers ‘Israël’, la classant au plus bas dans tous les paramètres possibles.
Pour Brand IL, qui a acquis les droits sur l’ensemble des données de recherche, cette tendance pourrait avoir des implications à long terme, les futurs dirigeants risquant de continuer à boycotter et ostraciser ‘Israël’.
« Israël a perdu son statut de pays légitime au sein de la communauté internationale et se retrouve reléguée dans la ‘cour arrière’ avec les pays les plus toxiques du monde », déclare Moti Scherf, fondateur de Brand IL.
Face à ces résultats, Brand IL prévoit de lancer dans les semaines à venir un nouveau modèle visant à redorer l’image d’Israël, notamment à travers la création d’un fonds de 100 millions de dollars combinant investissements privés, gouvernementaux et caritatives.
Rappelons qu’Israël a mené en octobre 2023 jusqu’au 19 janvier 2025 une guerre génocidaire contre Gaza qui a couté la vie à plus de 60.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants.