Le sénateur américain Bernie Sanders (Démocrate-Vermont) s’en est pris à la proposition du président Donald Trump de s’emparer de la bande de Gaza et de transférer les Palestiniens vers d’autres pays, en déclarant : « Nous reconstruirons Gaza pour le peuple palestinien, et non pas pour les milliardaires. »
« Il est difficile de comprendre de quoi parle Donald Trump à propos de Gaza », a déclaré Sanders, dans un clip vidéo diffusé jeudi, sur son compte sur le réseau social X.
« C’est totalement incompréhensible ! Voici des personnes qui ont énormément souffert au cours des 15 derniers mois. 45 000 morts et 100 000 blessés, en majorité des femmes et des enfants. Des maisons ont été détruites, les systèmes de santé et d’éducation ont été dévastés. Trump a répondu : ‘Expulsez de force 2,2 millions de personnes de leurs foyers et transformez Gaza en un paradis pour milliardaires’ ».
« C’est horrible ! », a ajouté Sanders. « Nous veillerons à reconstruire Gaza pour le peuple palestinien, et non pas pour les milliardaires. »
The Palestinian people have suffered unbelievably.
>45,000 killed. >100,000 injured. Healthcare, educational system, housing— all destroyed.
Trump’s response? Forcibly remove 2.2 million people from their homes and turn Gaza into a billionaires’ paradise.
I don’t think so. pic.twitter.com/hwZnM9tBOy
— Bernie Sanders (@BernieSanders) February 6, 2025
Trump a annoncé que les États-Unis contrôleraient la bande de Gaza, la développeraient afin de le transformer en « Riviera du Moyen-Orient ».
Il a déclaré jeudi « qu’Israël remettrait la bande de Gaza à son pays une fois les combats terminés et ses habitants transférés ailleurs, et qu’il n’y aurait plus besoin de soldats américains là-bas ».
Rappelons que la guerre génocidaire israélienne contre Gaza, lancée en octobre 2023, a couté la vie à plus de 60.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants.
Un accord de cessez-le-feu, comprenant trois phases, est entrée en vigueur, le 19 janvier 2025.
La première phase dure six semaines et doit permettre la libération de 33 captifs israéliens en échange de celle de plus de 1.900 Palestiniens détenus par ‘Israël’.
La deuxième phase vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.
Une troisième phase, aujourd’hui incertaine, est supposée définir les modalités de la reconstruction de la bande de Gaza et de sa gouvernance dans le futur.