Le commandement de l’armée libanaise a souligné jeudi que l’occupation israélienne poursuit ses violations contre la souveraineté du Liban, par voie terrestre, maritime et aérienne, la dernière en date étant une série d’opérations ciblant les citoyens du sud et de la Bekaa, à l’est du Liban, en plus de son occupation continue des terres libanaises et de ses violations continues des frontières terrestres.
L’armée libanaise a averti, dans un communiqué, que la persistance « d’Israël » dans ses attaques menace la stabilité du pays et affecte négativement la sécurité de la région , notant qu’elle contredit complètement l’accord de cessez-le-feu .
L’armée a annoncé que ses unités militaires continuent d’accompagner le retour des habitants dans les régions du sud, traitant les munitions non explosées, enlevant les décombres et ouvrant les routes.
L’armée libanaise a souligné qu’elle suit la situation et prend les mesures nécessaires en coordination avec la Force intérimaire des Nations Unies au Liban ( FINUL) et le comité de cinq membres supervisant l’accord de cessez-le-feu.
De son côté, le correspondant d’Al-Manar dans le sud a rapporté jeudi que deux citoyens ont été blessés suite à des tirs israéliens près de la zone tampon à Tal Nahas, au nord de Kfar Kila, en plus de la blessure d’un berger à la périphérie de la ville de Rmeish, à la suite d’une bombe sonore lancée sur lui par un drone israélien jeudi après-midi.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu au Liban le 27 novembre 2024, l’occupation israélienne a commis plus de 1 000 violations, notamment des frappes aériennes, des bombardements d’artillerie, des survols et des tirs de mitrailleuses, faisant environ 400 martyrs et blessés.
Bien que près de 4 mois se soient écoulés depuis la fin de la guerre, l’ennemi israélien continue d’occuper des terres libanaises dans le sud du Liban, plus précisément dans 5 collines libanaises surplombantes, sans annoncer de date de retrait.
De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raji a démenti, l’existence d’un quelconque accord tripartite sur la poursuite de l’occupation israélienne des terres libanaises.
Source: Médias