Le Hezbollah a catégoriquement nié les informations sur son implication dans les événements de dimanche à la frontière libano-syrienne.
Son Bureau médiatique a déclaré dans un communiqué : « Nous réitérons ce que nous avons déjà annoncé à plusieurs reprises : le Hezbollah n’a aucun lien avec les événements qui se déroulent sur le territoire syrien. »
Le ministère syrien de la Défense avait accusé dans la journée « des combattants du Hezbollah d’avoir franchi la frontière dans la province de Homs et tué trois éléments de l’armée syrienne ».
« L’armée libanaise a remis, par l’intermédiaire de la Croix-Rouge libanaise, les corps de trois combattants syriens au poste-frontière de Jousiyeh al-Qaa avec la Syrie », selon ANI.
« Il n’y a pas eu d’affrontements avec la partie syrienne, mais plutôt des attaques contre des villages libanais », a déploré le député Ihab Hamadeh, membre du bloc du Hezbollah Fidélité à la Résistance. Il a ajouté : « Un enfant est tombé en martyr dans sa maison suite à ces attaques ».
L’agence officielle libanaise ANI a rapporté que « plusieurs roquettes sont tombées sur la ville frontalière d’Al-Qasr, en provenance de la campagne d’Al-Qousseir à l’intérieur du territoire syrien ».
De son côté, le ministère syrien de la Défense a revendiqué le bombardement de villes à la frontière avec le Liban avec des obus d’artillerie.
Un enfant est tombé en martyr et 4 Libanais ont été blessés dans ces bombardements sur les localités de la Békaa à l’est du Liban, ont rapporté les médias locaux, selon lesquels ces régions ont connu un mouvement de déplacement des habitants en direction du Hermel.