La Direction générale de la Sécurité générale au Liban a annoncé l’arrestation d’un certain nombre de suspects accusés d’avoir lancé des roquettes depuis le Liban vers la Palestine occupée les 22 et 28 mars. Des médias libanais avaient rapporté qu’il s’agirait de ressortissants syriens et palestiniens.
Il y a quelques jours, l’armée d’occupation israélienne a lancé sa première attaque sur la banlieue sud de Beyrouth depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu le 27 novembre 2024. L’attaque a visé un immeuble résidentiel dans le quartier de Hadath, en réponse au tir de deux roquettes depuis le sud du Liban vers Kiryat Shmona.
L’occupation a également lancé une série de raids sur différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tirs de ces missiles.
Malgré la validité de l’accord, les autorités libanaises ont enregistré 1.263 violations israéliennes, entraînant la mort de 111 personnes et 331 blessés.
Une source responsable au sein du Hezbollah avait nié tout lien dans les tirs de roquettes depuis le sud du Liban vers le nord de la Palestine occupée, assurant être attaché à l’accord de cessez-le-feu. La source a estimé que ces incidents interviennent dans le contexte de la fabrication de prétextes suspects pour justifier la poursuite de l’agression israélienne contre le Liban.