Des membres de l’administration Trump déclarent en avoir assez de la volonté européenne de continuer à renforcer les capacités militaires de l’Ukraine, révèle The Economist.
Selon le journal, des fonctionnaires du Pentagone auraient demandé à un pays européen pourquoi il continuait à octroyer une aide militaire à l’Ukraine, sans réponse cependant.
« Des responsables de l’administration du président américain Donald Trump expriment leur lassitude face aux efforts européens visant le renforcement des capacités de défense de l’Ukraine », a rapporté The Economist.
Selon l’hebdomadaire, certains collaborateurs du dirigeant américain ont déclaré en privé qu’ils en avaient « marre » de la volonté de l’Europe de continuer à renforcer Kiev. En outre, The Economist rapporte que des représentants du département américain de la Défense ont récemment demandé à un allié européen (sans préciser de quel pays il s’agissait) pourquoi il continuait de fournir une aide militaire à l’Ukraine. Toutefois, selon l’hebdomadaire, cette question a été ignorée.
Le 14 avril, Donald Trump a critiqué l’approche de Volodymyr Zelensky et de l’ancien président américain Joe Biden concernant le conflit en Ukraine.
« Le président Zelensky et Joe Biden l’escroc ont fait un travail absolument terrible en laissant cette mascarade commencer. Il y avait tellement de façons de l’empêcher », a-t-il lancé.
En Europe, dans le même temps, l’aide militaire à Kiev est dans l’impasse : le 15 avril, le plan de la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas, a une nouvelle fois échoué, son initiative n’ayant pas réussi à convaincre les dirigeants français, italien et espagnol. L’UE a déclaré qu’elle prévoyait désormais de livrer deux millions de munitions d’ici la mi-2025 par le biais de contributions nationales.
Alors que l’Occident et l’Ukraine se concentrent sur la poursuite du conflit, la Russie veut parvenir à un accord de paix dans la crise ukrainienne. D’après le directeur du Service russe de renseignement extérieur, Sergueï Narychkine, les principales conditions pour un règlement comprennent la démilitarisation ainsi que le statut dénucléarisé de l’Ukraine.
Source: Médias