Le président américain Donald Trump aurait stoppé une attaque israélienne contre l’Iran qui aurait dû avoir lieu en mai, rapporte le New York Times selon lequel Israël a élaboré des plans pour attaquer les installations nucléaires en Iran, dans le but de perturber la capacité de l’Iran à développer une arme nucléaire pendant au moins un an.
NYT avance que « le récent voyage de Netanyahu aux États-Unis était une tentative de persuader Trump de mener l’attaque, d’autant plus que le plan israélien exige la participation américaine à l’attaque, mais ces tentatives de persuasion ont échoué. »
Après des mois de débats, Trump et les responsables de son administration ont décidé de donner une chance à la diplomatie avec l’Iran dans les négociations en cours.
Selon le New York Times, des divisions au sein de l’administration de Trump sont derrière la décision de Trump. Dde hauts responsables américains, dont la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le vice-président J.D. Vance, ont exprimé des réserves, avertissant du risque de voir Washington glisser dans une confrontation régionale indésirable.
Le journal américain a également noté que « les renforts américains au Moyen-Orient et en mer Rouge visaient une éventuelle bataille avec l’Iran ».
Dans ce contexte, le site américain Axios a rapporté mercredi que « Trump a tenu mardi une réunion à la Maison Blanche, à laquelle ont participé de hauts responsables de la sécurité nationale et de la politique étrangère, pour discuter des négociations en cours avec l’Iran et de la position de Washington sur le prochain cycle de négociations ».
Le site Web a noté que « le vice-président américain J.D. Vance et son envoyé au Moyen-Orient, Steve Witkoff, pensent que la diplomatie pourrait conduire à un accord avec l’Iran et que Washington doit être prêt à faire certaines concessions. »
D’autres hauts responsables, dont le secrétaire d’État Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz, soutiennent une approche plus agressive des négociations.
Des médias israéliens ont à leur tour fait part que la récente visite de Netanyahu à Washington, après son voyage à Hongrie, n’a pas été à la hauteur de ses attentes.
Au lieu de « supprimer les tarifs douaniers sur Israël et de tenir une session stratégique dans le Bureau ovale pour détruire les installations nucléaires iraniennes », le dirigeant israélien a reçu comme un « coup surprenant et douloureux », décrit le Jerusalem Post. « Il a été convoqué pour l’informer que les États-Unis et l’Iran étaient sur le point d’entamer des négociations sur un accord nucléaire sans lui », ajoute-t-il.
Le journal estime que les discussions américano-iraniennes n’étaient pas la seule mauvaise nouvelle pour Netanyahu qui a également appris que Trump se préparait à signer un accord de coopération nucléaire avec l’Arabie saoudite qui ne nécessiterait pas de normalisation des relations avec Israël. Cela constitue un recul par rapport à la priorité de Netanyahu qui est de lier tout accord saoudo-américain à la normalisation.
Source: Média