Dans son dernier discours lundi soir, le secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Qassem a rendu hommage pour la commémoration de 9 années de son martyre à l’un des fondateurs de la Résistance islamique, le commandant Moustafa Badreddine, connu sous le nom de guerre Zoulfiqar. En référence à l’épée légendaire de l’Imam Ali (s).
Né le 6 avril 1961, il a débuté son action de résistance pendant l’invasion israélienne en 1982. Il a participé à la bataille de Khaldeh aux porte de la capitale où il fut grièvement blessé.
Compagnon de route d’un autre grand nom de la résistance dont il est le beau-frère, Imad Moughniyeh, Badreddine est devenu commandant militaire du Hezbollah en 1994 après l’offensive israélienne contre le Liban en 1993.
Il a joué à ses côtés un rôle essentiel dans le maintien des mesures de dissuasion après l’agression israélienne contre le Liban en 1996.
Le commandant Zoulfiqar a dirigé la lutte militaire du Hezbollah contre les groupes djihadistes takfiris en Syrie, qui ont déclenché une guerre contre ce pays en 2011.
Il a dirigé en 2013 à la Bataille d’al-Qousseir contre les djihadistes du Front al-Nosra, qui avaient perpétré plusieurs attaques et attentats terroristes contre le Liban. Il avait libéré des villages chrétiens
Il a été tué le 13 mai 2016 près de l’aéroport de Damas.
En lui rendant hommage cette année-là, le Grand martyr de la oumma Sayyed Hassan Nasrallah avait dit entre autres de lui : « Nous sommes devant un homme parmi les grands de la Résistance islamique au Liban, l’un de ses grands esprits et l’un de ses premiers fondateurs. Il lui a consacré sa vie, combattant sur les champs de bataille, commandant dans les arènes et, à la fin, comme martyr, ce à quoi aspire tout résistant et tout commandant. »
La vidéo suivante montre le martyr Badreddine avec un groupe de dirigeants martyrs, dont le général des Gardiens de la révolution Qassem Souleimani, ainsi que les chefs militaires de la Résistance islamique, Ibrahim Akil et Wissam Tawil.