Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a annoncé mercredi le « démantèlement d’une bande criminelle qui prévoyait des enlèvements et des attaques contre des représentants du gouvernement et leurs familles, ainsi que des observateurs internationaux et des membres du personnel des bureaux de vote, dans le but de perturber les élections du 25 mai ».
Lors d’une conférence de presse, M. Cabello a expliqué que « les services de sécurité ont pu déjouer le complot après un mois et demi de travail de renseignement », ajoutant que « des groupes extrémistes ont également l’intention d’attaquer des ambassades et des installations diplomatiques afin de semer le chaos et l’instabilité ».
Il a également indiqué que « plus d’un milliard de dollars ont prévus pour cette opération, qui serait acheminée vers des bandes criminelles et terroristes, grâce à des fonds provenant du trafic de drogue ».
M. Cabello a également affirmé que « l’extrême droite a perdu son sens politique », qualifiant « le résultat pacifique des élections du 25 mai de fortuit », soulignant « qu’il s’agit d’une mission entreprise par les services de sécurité ».
Cabello a indiqué « qu’un groupe d’individus liés à ces activités a été arrêté mardi dans l’État de Zulia », ajoutant que « les forces de sécurité ont découvert un arsenal d’armes à Los Teques et arrêté toutes les personnes impliquées après le raid ».
Il a déclaré que « ce groupe terroriste a l’intention de mener des attaques spécifiques, notamment contre les ambassades de Colombie, d’Espagne et de France au Venezuela, ainsi que le bureau des Nations Unies dans le pays ».
Le ministre de l’Intérieur a également révélé « qu’une soixantaine d’attaques contre des installations pétrolières vénézuéliennes ont été déjouées au cours des dix derniers jours ».
Ces mesures ont été rendues possibles grâce aux efforts des Forces armées nationales bolivariennes et des employés de la compagnie publique Petroleo de Venezuela (PdV).
Diosdado Cabello a annoncé quelques jours plus tôt le démantèlement d’un réseau terroriste dirigé par le leader de l’opposition Juan Pablo Guaniba, qui prévoyait de saboter les élections, et la saisie d’explosifs en sa possession.
Source: Médias