La Colombie a annoncé qu’elle exigerait désormais un visa pour les Israéliens souhaitant effectuer des visites de courte durée, appliquant ainsi le principe de réciprocité.
Le ministère colombien des Affaires étrangères a modifié sa décision n°5488 de 2022, actualisant la liste des pays bénéficiant d’une exemption de visa pour les activités de courte durée, excluant désormais ‘Israël’.
Cette démarche s’inscrit dans l’application du « principe de réciprocité » dans les politiques migratoires, la Colombie répondant ainsi aux restrictions imposées par ‘Israël’ aux citoyens colombiens.
Jusqu’à présent, les Israéliens pouvaient se rendre en Colombie sans visa pour des séjours touristiques de 90 jours maximum, au même titre que les citoyens européens, canadiens et américains.
Cette exemption était particulièrement appréciée des jeunes Israéliens effectuant leur « grand voyage » après le service militaire, faisant de la Colombie l’une des destinations sud-américaines les plus populaires.
Cette mesure administrative s’inscrit dans un contexte plus large de dégradation des relations diplomatiques.
La Colombie avait officiellement rompu ses relations diplomatiques avec Israël le 3 mai 2024, en raison des « attaques israéliennes continues contre le peuple palestinien à Gaza ».
Plus récemment, le pays a nommé un « ambassadeur de Colombie en Palestine » et annoncé son intention d’ouvrir une mission diplomatique à Ramallah.
Cette mesure revêt une dimension hautement symbolique. Elle témoigne de la volonté colombienne d’exercer une pression diplomatique concrète sur ‘Israël’.
Cette décision s’ajoute à la liste croissante des mesures prises par des pays latino-américains pour manifester leur désapprobation de la politique génocidaire israélienne en cours contre Gaza.
Il convient de noter que la guerre génocidaire israélienne en cours contre Gaza, lancée depuis octobre 2025, a couté la vie à plus de 54.000 Palestiniens dont une majorité de femmes et d’enfants.