L’organisation de Julian Assange a diffusé de nouveaux documents détaillant les techniques de piratage de la CIA.
Ce troisième volet de révélations, intitulé «Marbre», contient 676 codes sources utilisés par l’agence pour espionner.
WikiLeaks a dévoilé ce qu’il présente comme la librairie des codes informatiques de la CIA utilisés pour empêcher les enquêteurs de remonter jusqu’à l’origine des virus, chevaux de Troie et autres piratages initiés par les agents du renseignement basés à Langley.
Ce document, contenant 676 codes, est intitulé «Marbre».
Dans un communiqué, le site lanceur d’alertes assure que «Marbre» permet de dissimuler dans le code des logiciels des fragments de texte qui permettraient d’attribuer la paternité de ses logiciels de piratage à d’autres acteurs qu’à la CIA.
Ainsi, Wikileaks explique que ces codes sources contiennent des exemples de textes à insérer en chinois, russe, coréen, arabe et farsi à insérer dans les logiciels malveillants.
«Mais il y a d’autres possibilités, comme le fait d’insérer de faux messages d’erreur» dans le code, ajoute l’organisation.
La publication par WikiLeaks de documents accablant la CIA depuis le 8 mars 2017 a déjà suscité un tollé.
L’Allemagne a ainsi ouvert une enquête sur l’existence possible d’une base logistique de l’agence de renseignement américaine, hébergée par le consulat des Etats-Unis à Francfort.
Le 9 mars 2017, Julian Assange avait déclaré que WikiLeaks mettrait à disposition des sociétés informatiques les codes-sources des virus et chevaux de Troie développés par la CIA pour les attaquer.
RT