Le chef d’état-major des forces armées iraniennes promet des « représailles paralysantes » à toute nouvelle agression israélienne, avertissant que celles-ci seraient si sévères que même les États-Unis ne seraient pas en mesure de sauver le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a ordonné la récente guerre contre la République islamique d’Iran.
S’exprimant vendredi lors d’une cérémonie à Téhéran, le général de division Abdolrahim Moussavi, a déclaré que la République islamique d’Iran avait déjà planifié ses représailles, conformément à une directive du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei.
« L’occasion de les mettre en œuvre ne s’est toutefois pas encore présentée », a-t-il précisé, affirmant que l’Iran n’hésiterait pas à riposter fermement en cas de nouvelle attaque israélienne.
« S’ils (les Israéliens) attaquent à nouveau l’Iran, ils verront de quoi nous sommes capables. Dans ce cas, même les États-Unis pourraient ne pas être en mesure de sauver [le Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu », a-t-il martelé.
Dans le cadre d’une guerre d’agression de 12 jours, le régime sioniste a effectué des attaques massivement soutenues par les États-Unis contre la République islamique d’Iran à partir du 13 juin.
En représailles, l’Iran a immédiatement mené des frappes de précision ciblant des infrastructures nucléaires, militaires et industrielles clés dans les territoires occupés palestiniens.
La riposte iranienne, qui a mobilisé des centaines de missiles balistiques, y compris des missiles à têtes multiples et supersoniques, ainsi que de nombreux drones, s’inscrivait dans le cadre de l’opération « Vraie Promesse III » contre l’entité sioniste.
L’attaque visait le cœur de Tel-Aviv, centre économique du régime, Haïfa, son principal port en eaux profondes, et Beer-Sheva, épicentre de son développement technologique.
Submergé par des contre-attaques incessantes, le régime sioniste a été contraint de quémander un cessez-le-feu, bien que certains des systèmes antimissiles les plus avancés des États-Unis aient rejoint l’arsenal de l’armée du régime de Tel-Aviv pour intercepter les projectiles et drones iraniens.
L’appel à un cessez-le-feu a également été lancé alors même que les États-Unis avaient eux-mêmes rejoint les frappes du régime sioniste vers la fin de la guerre, en réponse à la demande d’aide de Tel-Aviv.
Le général Moussavi a précisé que la riposte de l’Iran comprenait une première phase de « dissuasion », menée « avec force », suivie d’« opérations punitives ».
Plus loin dans ses propos, le chef d’état-major iranien a présenté ses félicitations à la nation iranienne pour cette victoire, affirmant : « Le noble peuple iranien a fermement résisté à l’ennemi avec unité et cohésion, le forçant à s’incliner devant lui. »
Il a souligné que les forces armées, tout comme la population, restent « vigilantes et prêtes » à faire face à toute nouvelle agression.
« Les ennemis de la République islamique doivent savoir que le peuple iranien n’a pas obtenu sa dignité et son indépendance facilement, et qu’il « ne connaîtra aucun répit tant qu’il n’aura pas remis à leur place les terroristes infanticides », a-t-il renchéri.
Le haut commandant militaire iranien a réitéré le dévouement des forces armées à la défense de la nation. « Soyez assurés que nous maintiendrons haut le drapeau de la dignité et de l’honneur de nos chers martyrs, jusqu’à notre dernière goutte de sang.»
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a souligné que les ennemis du pays planifiaient cette guerre imposée depuis au moins quinze ans.
« Ils avaient organisé et formé des infiltrés à l’intérieur de l’Iran, et avaient élaboré un plan détaillé », a-t-il expliqué.
« Ce plan visait, en vain, à en finir avec l’Ordre islamique et à provoquer sa désintégration », a poursuivi le général Moussavi.
« Les ennemis ont cependant sous-estimé la clairvoyance du Leader de la Révolution, la volonté du peuple et la puissance de nos forces armées », a-t-il conclu.