Lors d’une rencontre avec la présidente du parlement syrien Hadia Abbas à Moscou, la porte-parole du Conseil de la Fédération Valentina Matvienko a déclaré que la Russie envisageait d’approfondir la coopération avec la Syrie et de lui accorder son soutien dans la lutte antiterroriste.
« Nous allons continuer à entreprendre des efforts afin de soutenir le peuple syrien dans la lutte contre le terrorisme et renforcer notre coopération dans la lutte contre ce mal », a déclaré la porte-parole du Conseil de la Fédération, Valentina Matvienko.
Elle a également fait savoir que les frappes américaines contre la Syrie s’apparentaient à un signe au terrorisme:
« Il ne fait pas de doute que c’est un acte d’agression contre un État souverain et une grave violation du droit international. Il n’y avait aucune raison justifiant de telles frappes », a-t-elle déclaré.
En outre, Valentina Matvienko a souligné que mercredi, les sénateurs envisagent de prendre une décision à ce sujet.
La porte-parole du Conseil de la Fédération a d’ailleurs fait part de son intention d’effectuer une visite de réciprocité en Syrie suite à la venue de la présidente du parlement syrien Hadia Abbas à Moscou.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib, en Syrie, a été suivie par l’intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Des sources locales proches de l’opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d’armes chimiques de groupes terroristes dont les agents actifs ont alors contaminé la population.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l’implication de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). En l’absence d’une telle enquête, l’origine de l’intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
Source: Sputnik