Les Etats-Unis évaluent leurs options militaires pour riposter à la poursuite du programme d’armement nord-coréen, a affirmé un haut responsable américain vendredi, ajoutant s’attendre à ce que Pyongyang procède à un nouveau test, soit de missile balistique soit nucléaire, la question restant de savoir « quand ».
« Les options militaires sont déjà en train d’être étudiées », a déclaré un conseiller en politique étrangère de la Maison Blanche, sous couvert d’anonymat.
Estimant qu’un nouvel essai – tir de missile balistique ou test nucléaire – était « possible », ce responsable a ajouté à propos du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un: « Malheureusement, ça ne nous surprend pas, il continue de développer son programme, il continue de lancer des missiles en mer du Japon.
Avec ce régime, la question n’est pas de savoir si (cela va arriver) mais juste de savoir quand ».
« Les services de renseignement tiennent évidemment le président et le vice-président bien informés », a ajouté ce conseiller.
Donald Trump avait de nouveau prévenu jeudi que les Etats-Unis allaient s’occuper du « problème » nord-coréen, avec ou sans la Chine.
De nombreux observateurs s’attendent à ce que le régime communiste marque le 105e anniversaire samedi de la naissance de Kim Il-Sung, premier dirigeant du pays, avec un nouveau tir de missile balistique ou même son sixième test nucléaire, tous deux interdits par la communauté internationale.
La Corée du Nord prête
Interrogé sur les menaces US, le ministre plénipotentiaire de l’Ambassade nord-coréenne à Moscou, Zin Zen Hev, a affirmé que Pyongyang est prêt à réagir à une possible attaque des États-Unis.
« La situation sur la péninsule de Corée est devenue incontrôlable, parce que les États-Unis et leurs marionnettes sud-coréennes ont mené des actions visant à supprimer notre péninsule, renverser notre dirigeant et mener une frappe préventive contre des missiles et des installations nucléaires », a souligné le ministre, cité par Sputnik.
D’après lui, l’armée et le peuple de la Corée du Nord suivent de très près « les intrigues des forces hostiles ».
« S’il y avait la moindre provocation de leur part, nous serions prêts à réaliser une frappe en réponse et écraser la provocation », a-t-il annoncé.
Source: Divers