L’offensive américaine contre la base syrienne, vendredi dernier, a donné beaucoup de crédit au président américain dans sa lutte contre ses opposants aux Etats-Unis, c’est ce qu’ont affirmé de hauts dirigeants militaires israéliens, cités par l’analyste militaire dans le quotidien israélien Haaretz, Amos Harel.
Et d’ajouter : « on entend beaucoup parler en Israël des menaces proférées par l’axe Irano-russe contre quiconque osera à frapper de nouveau des institutions militaires syriennes ».
Amos Harel a précisé que « les responsables israéliens craignent la victoire de l’armée syrienne contre l’opposition armée, notamment sur le front sud, ou la conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre les deux parties ».
Et de poursuivre : « Une telle victoire restituera au président Bachar Assad le contrôle de la partie libérée du Golan. L’armée syrienne sera en face de l’armée syrienne ce qui implique que le Hezbollah libanais ou les gardiens de la révolution iranienne s’approcheront de plus en plus des frontières » avec l’entité sioniste.
L’entité sioniste craint l’ouverture d’un nouveau front au Golan occupé, semblable au scénario libanais. Les forces d’occupation israéliennes se sont retirées du sud Liban en mai 2000, suite aux opérations héroïques de la résistance islamique du Hezbollah.
Traduit par la rédaction à partir de Rai al-Yom