Le mercredi 26 avril, le chef du commandement opérationnel principal de l’état-major général des forces armées russes a annoncé que Moscou diminuerait de 50 % le nombre de ses avions sur la base aérienne de Hmeimim. En même temps, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, déclarait que l’aviation russe continuerait de soutenir le combat de l’armée régulière syrienne contre le terrorisme de Daech et du Front Fatah al-Cham affilié à al-Qaïda.
« La situation relativement stable du conflit en Syrie nous permet de faire revenir en Russie 50 % de nos appareils stationnés dans la base aérienne de Hmeimim », a fait savoir le général Sergueï Roudskoï.
« Depuis l’éclatement de la crise en Syrie, les avions russes, malgré leur nombre infime, ont effectué trois fois de plus de sorties que ceux de la prétendue coalition internationale dirigée par les États-Unis », a-t-il indiqué.
Côté américain, la réaction se veut suspicieuse.
Le porte-parole du département d’État américain a estimé jeudi 27 avril que son pays ne peut pas confirmer le communiqué du ministère russe de la Défense sur un retrait de ses avions de la base syrienne de Hmeimim.
» Je n’ai pas vu le chiffre des effectifs de l’armée de l’air russe qui se sont retirés de la Syrie. Cette affaire doit être examinée. Le président russe a déjà parlé de réduction en nombre d’effectifs, mais il n’en est rien. Donc dans la conjoncture présente, il est difficile d’en parler « , a expliqué Mark Toner, le porte-parole du département d’État américain.