« Israël profite des circonstances et des différends dans les pays arabes afin de consolider sa position au niveau régionale et de renforcer sa force stratégique », c’est ce qu’a affirmé l’historien militaire et écrivain israélien, Uri Milstein, selon le quotidien israélien Maariv, qui a publié plusieurs passages de son étude.
Ceci explique les appels du Premier ministre de la droite israélienne à l’instauration de la paix avec les pays arabes. Benjamin Netanyahu a même appelé l’Europe à se comporter avec l’entité sioniste à l’instar de certains pays arabes.
Selon Milstein, l’entité sioniste a depuis sa création profité des différends internes entre les Arabes, en incitant et renforçant certaines parties à l’encontre d’autres.
Il a dans ce contexte rappelé l’échec des objectifs de la guerre tripartite en 1956 (Israël, France, Grande Bretagne) contre l’Egypte pour prendre le contrôle du canal de Suez et détruire l’armement égyptien. « Israël » a depuis adopté la stratégie d’attiser les différends dans le monde arabe.
En 1962 « Israël » a exploité la crise au Yémen entre les royalistes appuyés par l’Egypte et les républicains soutenus par l’Arabie. Selon la version israélienne l’ancien raïs égyptien Jamal Abdel Nasser aurait accepté une aide israélienne entre 1964 et 1966 en coopération avec les renseignements britanniques pour appuyer les royalistes. Une version des faits qui nécessite toutefois une confirmation d’une autre source.
La crise au Yémen avait creusé le fossé entre les régimes conservateurs comme l’Arabie et la Jordanie et les gouvernements progressistes comme en Egypte, Syrie et Irak.
Les ingérences israéliennes ne se sont pas limitées aux royalistes du Yémen, mais se sont étendues au soutien des Kurdes de l’Irak face au gouvernement irakien, et ce, en coopération avec le régime du Shah en Iran.
L’historien israélien avait auparavant décrit dans un livre comment le général israélien Tsuri Sagi, qui dirigeait les forces Kurdes, a pu détruire une brigade irakienne avant la guerre de 1967, et une unité militaire totale après cette guerre.
Traduit par AlManar à partir d’as-Safir
Source: Sites