À en croire Pyongyang, la situation sur la péninsule est au bord d’une guerre nucléaire, communique Reuters se référant à l’agence nord-coréenne officielle KCNA.
« Cette provocation militaire imprudente pousse la situation sur la péninsule coréenne au bord d’une guerre nucléaire », indique une déclaration de KCNA.
Précédemment, les États-Unis annonçaient que deux bombardiers B-1B Lancer avaient décollé de la base de Guam dans le cadre de manœuvres conjointes avec la Corée du Sud. Séoul a expliqué que les manœuvres visaient à « contenir les provocations » du Nord.
En Corée du Nord l’exercice est considéré comme un entraînement de « largage d’une bombe nucléaire » sur des ouvrages clés du pays.
La veille, Pyongyang a annoncé « l’accélération des mesures visant à accroître les forces de dissuasion nucléaire » face aux manœuvres américano-sud-coréennes et l’envoi d’un groupe aéronaval américain dans la région de la péninsule coréenne.
Pékin demande la suspension immédiate du bouclier antimissiles américain
Dans ce contexte tendu, la Chine a demandé mardi la suspension « immédiate » du déploiement du bouclier antimissiles américain Thaad en Corée du Sud, alors que Washington a annoncé que ce système était désormais opérationnel afin de contrer la menace de la Corée du Nord.
Pékin dénonce depuis des mois la mise en place de ce dispositif, qui entrave selon le gouvernement chinois sa propre force de dissuasion.
« Nous sommes opposés au déploiement du sytème Thaad en Corée du Sud. Nous appelons les parties en présence à arrêter ce déploiement immédiatement et nous prendrons fermement les mesures nécessaires pour défendre nos intérêts », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang.
« La priorité urgente est de prendre des mesures pour faire tomber la tension. Et l’une des mesures efficaces pour ce faire est de reprendre les négociations de paix » avec la Corée du Nord, a-t-il encore dit.
Avec Sputnik + AFP