Devant une foule de partisans majoritairement jeunes, le président sortant et candidat à sa propre succession, Hassan Rohani, a précisé que lors de ce tour d’élection présidentielle, le peuple serait devant une décision historique, en ce sens qu’il pourrait décider de continuer un chemin qui, pour reprendre ses propres termes, consiste à « éviter les tensions ».
Le président sortant a affirmé qu’il pouvait promettre au peuple iranien et au Guide suprême de la Révolution, que son gouvernement œuvrerait en fonction de la culture irano-islamique du pays.
Les candidats à la présidentielle sont ces jours-ci en pleines campagnes et prononcent des discours lors de meetings ou d’interviews aux médias nationaux.
Toujours samedi, l’autre candidat à la présidence de la République islamique, Ebrahim Raïssi a affirmé que la clé pour résoudre les problèmes du pays était entre les mains de la jeune génération.
Raïssi a promis qu’une fois élu président du pays, il ne ménagerait aucun effort pour résoudre les problèmes du peuple, ceux, notamment, des couches défavorisées et des chômeurs.
Il a également regretté qu’environ 5 millions d’iraniens demeurent sans emploi, dont un million chez les jeunes diplômés.
Le candidat à la présidentielle, le premier vice-président sortant, Eshaq Jahanguiri a pour sa part affirmé qu’il avait bel et bien un plan, et « pas de simples promesses électorales », un plan qui réserve, selon lui, une place privilégiée aux jeunes ; et en parlant des jeunes iraniens, Jahanguiri a tenu à apprécier une « génération jeune et éduquée ».
Il a également soutenu le bilan du gouvernement sur le plan intérieur et économique, mais aussi, en matière de politique étrangère.
Il a ajouté que les réformateurs voulaient en fait la liberté, la solidarité et l’unité dans le pays.
Les élections présidentielles auront lieu le 19 mai. Depuis la victoire de la Révolution islamique, l’Iran a organisé, moyennement, une élection par an, toujours marquée par une forte participation populaire.
Source: Avec PressTV