Le spectre des attentats terroristes est de retour dans les villages de la Békaa du nord. Malgré les frappes successives assénées par l’armée libanaise aux groupes terroristes, des miliciens terroristes ont réussi à implanter des charges explosives et des bombes dans le village Ras Baalback, dans la Békaa du nord-est.
Le 11 mai dernier, une bombe sonore a explosé dans un conteneur d’ordures dans le village. D’aucuns ont cru qu’il s’agissait d’un acte enfantin ou d’une bombe ancienne jetée dans ce conteneur.
Mais il y a deux jours, le même incident a eu lieu, avec l’explosion de deux petites charges explosives. L’armée libanaise qui a imposé un siège sur le village de Ras Baalback, a découvert une troisième bombe, prête à exploser à distance.
Selon un responsable de sécurité s’exprimant au journal al-Akhbar, la bombe pesait 3kg et contenait de vis et d’autres pièces métalliques.
Et d’avancer que les deux premières explosions visaient à rassembler le plus grand nombre de personnes pour faire plus de victimes lors de l’explosion de la troisième bombe, comme ce fut le cas dans le village d’al-Qaa il y a un an.
Douze heures après cette explosion, non loin de Ras Baalback, les renseignements de l’armée ont arrêté un Libanais (H. al-Hassan) originaire du village d’Aarsal, celui-ci a reconnu son implication avec d’autres dans l’implantation des trois bombes.
Ce responsable sécuritaire s’abstient de mentionner les raisons de la participation d’al-Hassan dans cette attaque, et les noms des autres personnes impliquées
Mais l’armée était ferme dans sa décision de poursuivre et d’arrêter tous ceux qui ont pris part à ces attaques.
Une force de renseignements de l’armée a dans ce contexte perquisitionné la maison du détenu el-Hassan, et les domiciles de Mostapha Houjeiri, et Mohammad Ghadad. Des échanges de tirs ont été signalés. L’armée a alors arrêté Bilal Ibrahim Breidi (22 ans) et blessé Kh. H. et le Syrien T. M. qui ont été transportés à l’hôpital et ensuite relâchés.
La force de l’armée a immédiatement transporté le détenu Breidi au bureau des renseignements à Rass Baalback. Celui-ci est partenaire d’al-Hassan dans l’attaque. Breidi a déclenché alors une bombe, ce qui a provoqué sa mort, alors qu’un nombre de soldats libanais ont été légèrement blessés.
Dans une autre version de faits, on souligne que deux voitures ont bouché la route à la patrouille sécuritaire dans le but de relâcher Breidi.
Ce dernier a alors profité de l’occupation des soldats pour arracher une bombe de la giberne d’un soldat et l’a actionnée à l’intérieur de la voiture. Breidi a trouvé la mort.
Mais une source sécuritaire éminente a démenti au journal al-Akhbar les informations « erronées » sur l’incident.
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