Nombreux sont les milieux politiques américains qui prévoient le départ du président Donald Trump d’ici à Noël 2018. Fondé sur cette hypothèse, un article a été publié par Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal en ligne al-Rai al-Youm.
« Au pouvoir ou non, Donald Trump représentera un désastre pour les Arabes et les musulmans. En effet, cet homme raciste et aventureux représentera un désastre pour les Arabes et les musulmans, s’il reste au pouvoir et il représentera un désastre encore plus grand s’il s’en retire pour ceux qui ont mis de l’espoir en lui.
L’un de mes amis britanniques, ayant des connaissances au sein des milieux politiques et culturels des États-Unis, dit qu’un possible départ de Donald Trump d’ici à Noël 2018 est sujet de discussions. Reste à savoir ce que feront ceux qui ont dépensé des centaines de milliards de dollars pour lui plaire. Que peut-on dire des personnes qui ont mis tous leurs œufs dans le panier d’un président dont le départ est souhaité par 48 % des Américains ?
De son retour de l’Arabie saoudite, Donald Trump a explicitement parlé des centaines de milliers d’emplois que l’accord de vente d’armements signé avec les Saoudiens pourrait offrir aux citoyens américains.
Cela constitue, de facto, une insulte à l’adresse de la monarchie arabe qui a accueilli un sommet où les dirigeants d’une cinquantaine de pays arabo-musulmans applaudissaient Donald Trump lorsqu’il les accusait d’avoir répandu le terrorisme dans le monde.
Pour Donald Trump, ce qui vient en priorité est le commerce et la signature des contrats commerciaux alors que des questions comme la sécurité et le terrorisme viennent après, sans faire allusion à la démocratie ou aux droits de l’homme, pris au sérieux par l’ex-président Barack Obama et qualifiés de “secondaires et sans intérêt” par Donald Trump. »
M. Atwan s’est ensuite attardé sur le bilan des victimes civiles tuées dans les frappes aériennes de la coalition américaine en Irak et en Syrie, qui dépasse, selon le quotidien The New York Times, les 3 100 personnes.
« Ça, ce n’est pas du terrorisme ? Les familles de ces victimes, elles ne devraient pas être dédommagées ? », s’est interrogé le rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm.
Il a conclu en disant :
« L’homme qui a fait de la danse du sabre à Riyad, Donald Trump, fait à présent l’objet de nouvelles accusations concernant son gendre, qui lui sert également de conseiller. Trump et son gendre sont accusés d’avoir contacté Moscou via des canaux secrets pour manipuler les résultats des campagnes électorales. Ils seront confrontés à d’importantes conséquences indésirables, une fois ces accusations confirmées. »
Source: Avec Press Tv