Le chef de l’état-major de l’armée jordanienne a affirmé que les forces armées jordaniennes ne rentreront pas en Syrie.
Selon la chaine de télévision libanaise al-Mayadeen, à la foi du site des forces armées du royaume hachémite, le général Mahmoud Abdel Halim Fraïhate a aussi assuré qu’il n’y a pas de forces jordaniennes en Syrie.
« Et il n’y en aura pas », a-t-il ajouté.
Cette déclaration jordanienne est une réponse aux accusations lancées par Damas à l’encontre d’Amman l’accusant d’être impliquée dans un plan d’action militaire qui se prépare contre le sud syrien et l’a mis en garde que toute force jordanienne qui entrerait en Syrie serait considérée comme une force ennemie.
Les déclarations du haut-officier jordanien avaient été précédées par celles du roi de Jordanie Abdallah II qui avait déclaré le 26 avril dernier que « son pays poursuivra sa politique de défense en profondeur sur le sol syrien, mais sans recourir à un rôle de l’armée jordanienne sur le sol syrien ».
A noter que la Jordanie a joué un rôle primordial dans le soutien aux groupes terroristes dans le sud syrien, notamment dans les deux provinces de Deraa et de Souweïda.
Son sol a été le siège de la cellule d’opérations militaires MOK qui dirige ces groupes et à laquelle contribuent tous les services de renseignements occidentaux et israélien. Non loin du passage frontalier al-Tanaf, entre la Syrie et l’Irak, elle a édifiée une base dans laquelle des milliers de miliciens syriens sont entrainés par des formateurs américains et britanniques.
Non intimidés par les mises en garde lancées par les Américains de s’approcher de cette région syrienne, l’armée syrienne et ses alliés ont lancé une campagne destinée à prendre les zones frontalières avec l’Irak et la Jordanie.