La police britannique a procédé à deux nouvelles perquisitions ce lundi à l’aube, dans le cadre de l’enquête sur les attaques de Londres samedi soir revendiquées par le groupe terroriste Daech, et a arrêté « plusieurs personnes », a-t-elle annoncé dans un communiqué.
« Aux alentours de 04H15 (03H15 GMT) lundi, les officiers du commandement du
contre terrorisme de la police qui enquêtent sur les attaques terroristes de
London Bridge ont perquisitionné deux nouvelles adresses, une à Newham et une
autre à Barking » (est de Londres), a indiqué la police, ajoutant qu’un « certain
nombre de personnes avaient été arrêtées ».
Dimanche, la police londonienne avait déjà procédé à 12 arrestations à
Barking, un quartier multiethnique du grand Londres. Il s’agit de sept femmes
et cinq hommes âgés de 19 à 60 ans. Un homme de 55 ans a ensuite été relâché
sans être poursuivi.
Un photographe de l’AFP a distingué sur place quatre femmes, qui étaient
emmenées par la police. Elles se couvraient le visage de leur foulard.
L’attentat s’est produit samedi soir dans le centre de Londres, où une
camionnette a écrasé des passants sur le London Bridge, avant d’aller
s’encastrer dans une clôture près de la cathédrale de Southwark dans le
quartier branché de Borough Market.
Les trois passagers de la camionnette, armés de couteaux, se sont alors
précipités dans des bars proches, particulièrement bondés en cette soirée de
finale de Ligue des Champions de football qui était diffusée dans les pubs.
Sept personnes ont été tuées et 48 étaient hospitalisées à Londres après
cet attentat, d’après la Première ministre Theresa May qui a dénoncé
l' »idéologie malfaisante de l’extrémisme islamiste ».
Il s’agit du troisième attentat en moins de trois mois. Le 22 mars, à Londres, un homme avait aussi foncé sur la foule sur le pont de Westminster, tuant quatre personnes avant de poignarder à mort un policier.
L’assaillant, Khalid Masood, un Britannique converti à l’islam, avait été tué.
Deux mois plus tard, un attentat a fait 22 morts et plus de 100 blessés le
22 mai à Manchester, lorsqu’un jeune Britannique d’origine libyenne s’est fait
exploser à la sortie d’un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande.
Daech (EI) a revendiqué cette attaque.
Source: AFP