L’entité sioniste, qui s’en fout des violations quasi-quotidiennes de la souveraineté libanaise commises par ses forces maritimes, terrestres et aériennes, a saisit le conseil de sécurité de l’ONU pour interdire au Liban le boisement de ses localités du sud, sous prétexte qu’il constitue un danger pour ses forces déployées de l’autre côté de la frontière.
Les Israéliens ont porté une plainte contre l’organisation « Green Without Borders » (« Vert sans frontières »), vu que le boisement du sud-Liban contribue sans doute à l’aide du Hezbollah dans sa lutte contre « Israël ». Selon les prétentions des médias israéliens, cette organisation est contrôlée par le Hezbollah.
L’armée d’occupation a publié des photos d’un bâtiment près de la frontière contrôlé par l’organisation « Green Without Borders » (« Vert sans frontières »).
Le chef des services de renseignements militaires de l’occupation, le général Hertzi Halevi, a accusé « le Hezbollah de mener ses missions d’observation en prétendant qu’il s’agit d’activités de cette organisation environnementale ».
L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU Danny Danon a, pour sa part, fait parvenir une lettre de protestation adressée au Conseil de sécurité de l’ONU assortie de photos de ces postes d’observation présumés et de cartes sur leur localisation.
« Tous ces éléments prouvent que le Hezbollah agit le long de la ligne bleue sous couvert d’activités civiles en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré l’ambassadeur.
« Le Hezbollah continue à se renforcer dans le sud du Liban et menace la stabilité de toute la région. La communauté internationale ne doit pas fermer les yeux sur ces menaces dangereuses », a ajouté l’ambassadeur.
La ligne bleue est une ligne tracée en 2000 par l’ONU dans le sud du Liban pour permettre de confirmer sur le terrain le retrait israélien de cette région.
Avec AlAkhbar + AFP