La Russie a de nouveau rejeté les dernières allégations américaines prétendant détenir des preuves que le pouvoir syrien a utilisé des armes chimiques dans la province d’Idleb le 4 avril dernier.
« Les déclarations américaines qui confirment que Washington détient des preuves qui attestent que Damas a eu recours à l’arme chimique à Khan Cheikhoun sont vides et manque de crédibilité », a répliqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué publié ce jeudi 13 juillet.
« Les Etats-Unis font tout pour entraver la venue d’experts internationaux à l’aéroport d’al-Chaayrate, malgré l’appel du gouvernement syrien », a-t-il poursuivi, rapporte la télévision libanaise al-Mayadeen.
« L’histoire de Washington sur des bombes de gaz sarin qui ont été larguées a proximité de Khan Cheikhoune a partir des avions de l’armée de l’air syrienne soulèvent bien des doutes », a déploré le ministère.
Mercredi, le directeur de la CIA a relancé la polémique sur cette affaire en disant que le renseignement américain dispose de «preuves tangibles» de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien en avril dernier.
Selon Mike Pompeo, après les événements d’avril en Syrie, Donald Trump a voulu savoir ce qui s’était passé en réalité et a donné un ordre approprié au renseignement qui s’est alors attelé à la tâche et a contacté des partenaires américains.
«Je lui ai dit que la communauté du renseignement avait établi que l’attaque chimique avait été menée par le régime syrien. Je savais que le renseignement avait des preuves tangibles. Je lui ai dit que nous en étions absolument sûrs», a noté Mike Pompeo, rapporte Sputnik.
A la fin du mois de juin dernier, le ministère russe des AE avait critiqué le rapport des experts de l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIEA) qui avait conclu du recours au gaz sarin de s’être basé sur des informations suspectes ».
Source: Divers