Des tensions, des divisions et des faillites ravagent les différentes instances de l’opposition syrienne, surtout celle soutenue par l’Arabie saoudite.
Selon Georges Sabra, membre du Haut comité pour les négociations (HCN) , qui regroupe plusieurs opposants syriens, « les conflits ont refait surface plus que jamais », au sein de cette instance soutenue par l’Arabie , surtout « concernant le maintien de Bachar al-Assad durant la phase transitoire ». Sachant que d’autres instances de cette opposition syrienne, dont celles du Caire et de Moscou, semblent l’avoir approuvé.
Signe de cette confusion générale, et de préoccupation aussi, des rumeurs sont disséminées de part et d’autre au sein de cette opposition.
Dimanche dernier (6 août), ses principaux représentants avaient répandu des informations selon lesquelles les Saoudiens ont officiellement abandonné leur projet de renverser le président syrien Bachar Al-Assad. Mais les Saoudiens ont répondu immédiatement assurant qu’il s’agissait de rumeurs complètement fausses.
Durant la semaine qui s’est écoulée, il a été question que le chef du HCN, Riad Hijab a fait part au ministre des AE saoudien de sa volonté de présenter sa démission. Mais à peine le conseiller politique du HCN a démenti cette information que l’une de ses membres, et membre du secrétariat général du parti Tayyar al-Gad, Mme Bahiyat Mardini assurait que le rôle de M. Hijab était défecteux estimant qu’il n’a pas de présence en tant que figure politique. Les rumeurs faisaient état que c’est le chef du Tayyar al-Gad, Ahmad al-Jarba, qui était pressenti pour la succession de M. Hijab.
En même temps, la rencontre prévue pour le 8 août entre des représentants de cette opposition à Riyad, avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al Jubaïr, n’a pas eu lieu, a indiqué le site d’information russe Fort-Russ.
Elle devait réunir des membres du soi-disant «gouvernement syrien en exil», dont son chef Jawad Abu Hatab, ainsi que Riad Seif, qui est aussi président de la soi-disant «Coalition Nationale des forces de l’opposition et de la révolution», Nasr Hariri, le chef de la délégation pour les négociations de Genève, et deux autres membres Ahmed Sayed Youssef et Hadi Al Bahra.
Deux jours plus tard, le vendredi 11 août, ce gouvernement en exil a annoncé dans un communiqué que l’adhésion à ses rangs relèvera à partir du mois d’aout du volontariat, en raison des difficultés qu’il traverse. La raison invoquée étant que les pays donateurs ont suspendu leurs dons.
Source: Divers