Plusieurs responsables palestiniens ont condamné mardi la décision provocatrice des autorités d’occupation de laisser deux députés juifs d’extrême droite de profaner la mosquée sainte d’AlAqsa à Jérusalem AlQuds occupée. Il s’agit des députés Yehuda Glick, rabbin israélo-américain qui réclame le droit à prier sur le site de la mosquée AlAqsa, et Shuli Moalem-Rafaeli du parti Habayit Hayehudi (extrémiste).
Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas, a dénoncé dans un communiqué cette « provocation » qui « ne peut qu’entraîner des conséquences désagréables ».
Il a appelé les Etats-Unis « à considérer ces provocations comme un obstacle à leurs efforts de relance du processus de paix et une tentative de ramener la situation à zéro ».
Cheikh Akrema Sabri, président du Conseil islamique suprême d’AlQuds, a lui aussi condamné l’acte provocateur de ces deux députés de la Knesset, accompagnés de colons et de rabbins, entraînant le bouclage du site et une interdiction d’entrée aux fidèles musulmans.
Dans un entretien téléphonique avec l’agence chinoise Xinhua, Cheikh Sabri a estimé que cette visite sur le troisième lieu saint de l’Islam « a été approuvée par le gouvernement israélien pour plaire aux partis d’extrême droite et provoquer la colère des musulmans ».
Le gouvernement israélien a autorisé aux députés israéliens d’avoir accès mardi à la mosquée d’AlAqsa, , invoquant une « journée test ». Pour leur part, les députés de la Liste arabe à la Knesset ont affirmé qu’ « Israël » n’est pas en droit de régir l’accès des députés israéliens à la mosquée, a rapporté la télévision israélienne i24.
Cette autorisation est une première depuis 2015, date à laquelle le gouvernement israélien avait interdit l’accès du lieu suite à de violentes tensions.
Le député Glick, avait alors fait appel en mars auprès de la Cour suprême de l’occupation contre cette interdiction.
Source: Médias