L’assistant du commandant en chef des affaires technologiques, informatiques et de communication militaires, de la base de la défense aérienn iranienne, Khatam alAnbiaa, le général Massoud Moqdess a affirmé que « l’Iran jouit désormais de divers systèmes de radar qui couvrent l’ensemble de l’espace aérien iranien et qui sont quasiment impossible à être violés », a rapporté l’agence d’informations iranienne Farsnews.
Dans une interview accordée à Farsnews, lors du dixième anniversaire de la création de la base Khatam Al-Anbiya (P) le général a déclaré que « nous utilisons désormais des systèmes radar non-pénétrables ainsi qu’un réseau de surveillance complémentaire à celui des radars,sachant que ces derniers sont équipés d’un système de communication moderne baptisé Rasd 32 ».
Il a souligné que « ces systèmes surveillent l’atmosphère simultanément et transmettent les informations qui ont été traitées à tout le réseau. Ces informations sont comparées avec celles enregistrés par nos divers systèmes de radar d’information et de reconnaissance pour être mises à la disposition des agents opérationnels, dans le but de renforcer le réseau de détection et de reconnaissance ».
Augmenter les vols de nos chasseurs dans l’espace aérien iranien
Le général Moqdess a indiqué que « tous les moyens et les équipements opérant dans le domaine de la défense aérienne sont soumis à un contrôle opérationnel de la part de la base de défense aérienne » ajoutant que « ces équipement sont garantis soit par l’armée iranienne , soit par d’autres institutions telles que les gardiens de la révolution, les Bassidjs « .
Il a noté que »compte tenu de la haute sécurité dont jouit l’espace aérien iranien , sachant que selon un rapport de l’OACI le ciel iranien est leplus sûr au Moyen-Orient, le nombre d’avions qui survole l’espace aérien iranien est de plud de 400 à 1200 avion par jour »..
Le rôle du système Fawa dans la liaison entre les différents points de la défense aérienne
Le général Moqdes a déclaré que « l’une des responsabilités importantes du système FAWA ( il s’agit d’une cellule de haut-technologie de pointe en termes d’informations et de communication, basée à Khatam alAnbiaa). Il relie tous les systèmes de radar et de missile, d’écoute et de guerre électronique et plus de 3800 points de défense aérienne dans le pays. Sans compter les centres de commandement et de contrôle chargés de la prise de décision , le tout relier par un réseau sousterrain de communication ».
Et de poursuivre : »grâce à une distribution bien étudié de nos radars sur le territoire du pays, nous sommes capable de détecter facilement n’importe quel corps volant qui tente de pénétrer dans l’aespace aérien du pays. Aprés avoir identifié le corps, nous donnons l’ordre immédiatement d’intercepter l’objet ou de le détruire. A vari dire, nous avons eu l’occasion de tester l’efficité de ce système car l’opération d’identification est automatique, de nature informatique. Et même l’évaluation par l’officier des opérations de l’arme à utiliser s’effectue en un laps de temps trés court , de sorte que la prise de décision dans le réseau se déroule en une fraction de seconde ».
Conception et production d’un système de radar de type Troposcatter baptisé Asman
Au niveau de l’interconnexion entre les systèmes et les centres de défense aérienne, le général Maqdess a déclaré qu’ » un nombre limité de puissances dispose du système Troposcatter . L’Iran a rejoint ces pays en possédant en confectionnant ce système baptisé Asman ».
« Ce système permet d’assurer des connexions longue distance aux points opérationnels ou entre les systèmes de missiles tactiques et le centre de commande et de contrôle ».
Protocole commun entre l’Iran et la Russie pour utiliser le « S 300 »
Le général Maqdess a affirmé : « en ce qui concerne le système S-300, nous avons défini avec la Russie un protocole commun afin que nous puissions bénéficier de ce système dans le cadre d’un réseau complet de défense aérienne du pays ».
Source: Médias