L’Organisation des Nations unies va déployer environ 150 gardes militaires en Libye afin de protéger sa mission à Tripoli, dont la présence est rétablie progressivement après son transfert en 2014 à Tunis, ont annoncé des responsables de l’Onu vendredi.
L’Onu, avec l’appui de plusieurs pays occidentaux, s’efforce de réconcilier les groupes rivaux en Libye et de mettre fin au chaos et à l’instabilité dans lesquels le pays a basculé après le renversement et la mort de Mouammar Kadhafi, en 2011.
Les gardes militaires, dont l’arrivée est prévue début octobre, seront pour la plupart des Népalais. Il n’est pas question pour l’heure d’envoyer des casques bleus en Libye.
Au plan politique, l’Onu travaille sur la base de la déclaration signée le 25 juillet près de Paris par les deux hommes forts du pays, Fayez Seraj, chef du gouvernement d’unité nationale reconnu par l’Onu basé à Tripoli, et Khalifa Haftar, commandant de l’Armée nationale libyenne, qui contrôle l’Est.
Parmi les étapes envisagées sur la voie d’un rétablissement de l’Etat de droit, figurent la rédaction d’une Constitution et la tenue d’une élection présidentielle.
L’émissaire spécial de l’Onu pour la Libye, Ghassan Salamé, y fait allusion dans une interview publiée vendredi en Italie par le journal La Stampa.
« Nous devons nous assurer que tout le monde acceptera le résultat », dit-il. « N’oublions pas qu’il s’agirait de la première élection présidentielle » en Libye, souligne-t-il.
Source: Reuters