La Russie a rejeté la demande israélienne de stopper les forces militaires iraniennes à au moins 60 kilomètres de sa frontière avec la Syrie, lors des négociations au mois de juillet d’un cessez-le-feu dans la région, a rapporté jeudi le quotidien Haaretz, cité par la télévision israélienne i24.
Au mois de juillet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé son opposition à la trêve initiée par les Etats-Unis et la Russie dans le sud de la Syrie, estimant qu’elle renforçait la présence dans la région de l’Iran.
Un cessez-le-feu initié par les Etats-Unis, la Russie et la Jordanie est entré en vigueur le 9 juillet dans les provinces de Soueida, Deraa et Quneitra. Il est globalement respecté.
Selon le quotidien israélien Haaretz, « Israël » avait exigé que les accords de cessez-le-feu incluent une zone tampon d’au moins 60 kilomètres à la frontière israélo-syrienne tenant à distance les forces iraniennes.
Mais la Russie, l’un des principaux alliés de Damas avec l’Iran, a accepté une zone tampon de cinq kilomètres seulement, selon le journal.
Des responsables militaires israéliens craignent l’ouverture d’un deuxième front contre l’entité sioniste en cas de nouvelle guerre avec le Hezbollah.
L’armée israélienne a en outre annoncé jeudi la fin d’un exercice militaire d’une durée de deux semaines, dans le nord de l’entité sioniste simulant une guerre avec le Hezbollah.