Le président Hassan Rohani a affirmé à l’occasion de la Journée nationale des exportations , organisée dans la salle de conférence de Téhéran, jeudi matin, que » la stratégie de l’économie de la résistance se base sur la production nationale, le renforcement de la production nationale conformément aux normes internationales et aux critères de la haute qualité, a rapporté l’agence d’informations iranienne Farsnews.
Il a souligné que « la production de produits locaux correspondant aux normes des services de contrôle internationaux, ce qui constitue la première étape majeure à franchir » , ajoutant que « lorsque les services et les biens ne sont pas conformes aux critères requis, cela conduira aussi bien à la perte de marchés étrangers et même de marchés locaux ».
Il a souligné « l’importance et la nécessité de lutter contre la contrebande de marchandises pour protéger la production nationale », indiquant que « le gouvernement a fait tout son possible dans la lutte contre la contrebande au point que les revenus de cette dernière ont chuté de 25 à 15 milliards $ ».
Evoquant les relations de son pays avec l’Occident, Rohani a affirmé que « l’engagement constructif ne signifie pas de s’assoir avec les Occidentaux et d’échanger des sourires et de déjeuner avec eux. Au contraire, tout engagement doit se fonder sur une amélioration des relations internationales afin d’exporter des produits , de créer des emplois pour les jeunes, mais aussi de faciliter l’importation de biens d’équipement et de matières premières ».
Le président iranien a souligné l’importance de l’investissement dans les grandes industries , les entreprises de services et les grandes entreprises de marques bien connues dans le pays afin de mettre sur place des co-entreprises ».
Selon lui, depuis son élection en 2013, « tous les efforts du gouvernement » ont porté « sur la levée des obstacles pour les hommes d’affaires, les exportateurs de biens et de services, l’entrée de capitaux et les relations bancaires, ainsi que sur la levée des lourdeurs administratives dans notre pays ».
« Les relations étrangères, ne sont pas seulement politiques, elles sont aussi économiques, scientifiques, techniques » et doivent également bénéficier « aux exportations » iraniennes, a-t-il conclu.
Source: Médias